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 Eternel Passé

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Polly

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Eternel Passé - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Eternel Passé   Eternel Passé - Page 2 EmptyMar 24 Avr - 0:07

« Pas si vite. » L’interrompit Krycek, présentant sa paume devant lui. « Lâches-la » Ordonna-t-il ensuite à son complice qui poussa sans ménagement Scully en direction du sofa.

La jeune femme se redressa immédiatement, sentant la main de Mulder sur son bras, s’assurant probablement qu’elle n’avait rien.


« Mettez vous d’accord. A 20h je veux que l’un de vous et seulement l’un de vous, ne vous amusez pas à nous rouler, se rende à cette adresse. Vous serez de nouveau tous les trois réunis dès demain. » Affirma-t-il en laissant une carte personnelle virevolter jusqu’à rejoindre le sol carrelé.

A peine avaient-ils posés les yeux l’un sur l’autre que déjà Krycek et son acolyte s’étaient éclipsés aussi vite qu’ils étaient apparus. Le voile épais d’un silence assommant se déposa sur eux. Aucun n’osa bouger, prononcer le moindre mot, appréhendant la réaction l’un de l’autre, craignant leurs propres décisions. Ils se tenaient désormais au beau milieu du salon, devinant la confusion de chacun face à tout ce qui venait de se produire.


« William… » Murmura Scully, son poing serré contre son estomac encore douloureux, ses cheveux tombant pour obscurcir son visage.

Mulder se retourna et leurs bras s’encerclèrent d’instinct, s’apportant soutien et réconfort. Leur étreinte se resserra, comme pour les drainer de tout oxygène, se perdant l’un en l’autre pour ne former qu’un. Un seul corps, un seul bloque qui pourrait faire face aux pires atrocités imposées par la vie.


« Je dois y aller Scully. » Murmura Mulder, sa voix étouffée par les cheveux de la jeune femme.

« Non… Mulder… Je t’ai déjà perdu une fois… » Répliqua-t-elle sans relever la tête.

« Il n’y a pas d’autre choix. Scully, après tout ce que vous ai fait subir à tous les deux, ce que j’ai osé te faire… Laisse-moi le moyen de me racheter et de… Laisse-moi te ramener William, si l’un de nous doit se sacrifier, il est préférable que ce soit moi, William a plus besoin de sa mère que du dangereux étranger qui lui sert de père. » Affirma-t-il en refusant qu’elle s’éloigne, il ne sentait pas capable d’affronter son regard.

« Ne parles pas comme ça s’il te plaît. William a besoin de ses deux parents. » Essaya-t-elle de le raisonner, comprenant néanmoins que ce serait impossible.

« Tu ne pourras pas m’en empêcher Scully, ma décision est prise et tu sais pertinemment qu’elle est la plus logique. » Conclut Mulder, la berçant doucement comme pour lui faire digérer ses mots avec plus d’aisance.

Le temps s’écoula avec une lenteur insupportable, les minutes s’égrenant à un rythme qui aurait rendu folle n’importe quelle personne jugée saine d’esprit. Ils n’avaient rien fait de leur journée, scrutant les aiguilles de l’horloge fixée au mur avec une impatience mêlée d’appréhension. Mulder avait pris place sur le sofa et c’est tout naturellement que Scully s’était blottie contre lui, fermant les yeux de temps à autres en priant pour que le sommeil la gagne et que Mulder s’éclipse sans la mettre au courant. Être témoin de son départ, sachant qu’elle ne le reverrait peut-être jamais, qu’elle ne pouvait pas non plus faire appel aux Lone Gunmen qui seraient sans aucun doute suivis… Tout cela lui donnait la nausée, la conservant dans un état constant de vertiges et de maux de ventre. Rien ne pourrait la soulager mis à part la joue chaude de son fils contre de la sienne et celle de Mulder contre l’autre. Douce utopie qui la maintenait pourtant en éveil.

Enfin, le canapé remua près d’elle et les lèvres de Mulder se déposèrent sur son front. Elle embrassa son menton en retour et lui tendit son portable. D’un signe de tête, ils se mirent d’accord et en quelques secondes, la maison fut de nouveau vide. La nuit s’annonçait des plus terribles, patienter dans le vide, laissée dans l’ignorance, rien ne pourrait surpasser ce sentiment d’inutilité et de terreur qui s’empareraient d’elle au cours des heures.


***


Des ombres impénétrables rôdaient autour d’elle, se mouvant dans une danse maléfique qui donnait le tournis. Leurs voix étaient lancinantes, l’éloignant d’elle dans des cris qui lui glaçaient le sang… Scully bondit sur le sofa, la sueur perlant sur son front et ses mains tremblant d’émotion. Les clameurs continuaient malgré les rayons de soleil qui l’éblouissaient agressivement. Il s’agissait en réalité de la sonnerie du téléphone qui trônait effrontément sur la table, la narguant d’une tonalité assourdissante.

« Scully ? » S’exclama-t-elle en décrochant, à bout de souffle malgré son immobilité évidente.

« C’est moi, tout va bien. William est avec moi. » Répondit Mulder, synthétisant sa phrase du plus possible pour la rassurer rapidement.

« Oh… Je… Merci, mon Dieu, merci… Comme ça ? Sans complications ? » S’étonna-t-elle une main couvrant son visage empli de larmes.

« Je t’expliquerai en arrivant, ne t’inquiète plus. » L’apaisa le ton compatissant de Mulder.

« Est-ce que je peux l’avoir au téléphone ? » Demanda-t-elle, tentant d’essuyer ses pleurs désormais inutiles.

« Bien sûr, une seconde. » Fit Mulder avant qu’elle n’entende quelques sons inaudibles puis le son d’une voix d’enfant qu’elle reconnaîtrait parmi toutes.

« Maman ? »

« Oh, William, mon Ange, tu vas bien ? »
Questionna Scully, croyant Mulder mais ne parvenant toujours pas à s’en convaincre.

« Oui je vais bien, j’ai soif. » Répliqua le petit garçon, n’importe phrase ferait sauter sa mère au plafond tant elle était heureuse.

« Tu seras bientôt à la maison et là… Je vais faire du thé glacé d’accord ? » Promit-elle, se disant que si elle s’occupait l’esprit cette dernière attende serait plus supportable.

« On arrive vite dit papa. » Lui assura William en tout innocence.

« Oui, très vite. » Acquiesça Scully, contenant difficilement son émotion.

***


A peine Mulder avait-il engagé la voiture dans l’allée que déjà Scully ouvrait la portière arrière et serrait leur fils dans ses bras, le trio se reforma instantanément pour ne plus se défaire pendant plusieurs longues minutes.

William, pas plus choqué que ça, s’était ensuite réfugié dans le jardin pour jouer au ballon, tandis que Mulder et Scully s’étaient installés dans la balancelle pour le surveiller du coin de l’œil tout en discutant.


« Quand je suis arrivé, ils m’ont conduit dans une pièce de l’entrepôt, à l’arrière et là, j’ai aperçu William. Il était assis sur un matelas avec les pieds et mains liés mais il avait l’air d’aller bien. Un type était en train de lui donner à manger. » Expliqua Mulder, abordant des faits qui rassurerait la mère qu’était Scully.

« Est-ce que tu es resté avec lui ? » S’enquit-elle, souhaitant en savoir le plus possible.

« Ils m’ont fouillé et ont décrété qu’ils pouvaient me faire confiance. Ensuite ils m’ont fait m’asseoir sur une chaise et un type avec des gants en latex s’est approché. Il m’a expliqué qu’en menant des expériences sur d’autres victimes d’enlèvement, ils avaient découvert le moyen d’ôter les puces sans plus tard voir apparaître le développement d’un cancer. » Raconta Mulder, captant le regard intrigué de son amie.

« Je ne comprends pas, comment ? » L’invita celle-ci à continuer.

« Et bien, d’après ce que j’ai saisi, nous avons tous un taux de fer anormal dans le sang et ajoutant à cela notre puce, un effet magnétique est créé, ce qui empêche le développement d’un cancer. La solution, pour ôter cette puce sans dommage, est de la remplacer par un autre morceau de métal qui conserverait le magnétisme créé. Tout simplement. » Remarqua Mulder, haussant les épaules devant l’air déconfis de Scully.

« Quoi ? Aussi simplement ? Je… » Balbutia-t-elle en observant son fils, procédant l’information avec difficulté.

« Oui, je suis resté sans voix lorsqu’ils me l’on dit mais je n’avais pas le choix. Il suffira d’aller faire quelques examens régulièrement pour savoir s’ils disaient vrai ou non. » Suggéra-t-il sans plus de crainte.

« Je suppose oui. Mulder, je ne pourrai jamais assez te remercier d’avoir risqué ta vie… » Murmura Scully en se tournant vers lui, inclinant la tête avec hésitation.

« J’espère que les choses s’amélioreront, entre nous, et… pour cette affaire. » Confia-t-il en l’attirant contre lui, heureux que ce geste lui soit accordé.

« L’avenir nous le dira. » Chuchota-t-elle contre son torse, sentant William qui voulait lui aussi partager cette étreinte.

« Bon, ce n’est pas le tout mais je dois prendre mes médicaments et aller travailler ensuite. Toi aussi d’ailleurs. » Souligna Mulder en souriant, il les serrait toujours aussi fort contre lui…

THE END

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