Les fanfics de la Gillian Community
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SoKo

SoKo


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MessageSujet: un don de...soi?!   un don de...soi?! EmptyJeu 24 Juil - 0:42

10h13am,
Zeus Genetics

La réceptionniste n'arrivait pas a décrocher son regard sur le couple qui se trouvait devant elle, non pas qu'elle n'ait jamais vu de couples mal a l'aise ou stresses d'avoir a faire de telles démarches mais ces deux personnes la sortaient de l'ordinaire. Elle n'aurait pu dire pourquoi. Ils paraissaient très proches et très distants a la fois. Et son avis ne divergea pas lorsqu'elle les appela pour la suite de la visite :

- Dana Scully ?!

Les deux personnes se levèrent tels un seul homme, elle semblait la plus mal a l'aise des deux mais c'était elle qui essayait de lui changer les idées. Étourdie, elle en laissa sa veste sur sa chaise. Il se baissa et la récupéra avant de la lui tendre avec un sourire a faire fondre la banquise. Elle prit la veste dans sa main droite, lui sourit rapidement dans l'espoir de lui cacher sa gêne grandissant et se tourna vers la standardiste.

La secrétaire demanda d'un ton qui parut assez sec à Scully:

- C'est lui?

Scully hocha discrètement de la tête. La vieille dame aigrie ne se rendit pas compte de l'indiscrétion de sa question. Le visage de Scully avait pris une magnifique couleur pivoine, pendant que Mulder tentait de disparaître en regardant ses pieds.

La standardiste lui tendit un questionnaire.

-Bien, monsieur, vous allez remplir ça en attendant que le docteur Parenti arrive.
-D'accord, merci... balbutia t-il.

Ils allèrent se rasseoir le temps de remplir les trois feuilles et l'arrivée du médecin. Ils formaient vraiment un couple étrange. D'habitude, pour remplir les papiers, les amoureux ne se sentaient plus trop stressés. Ils s'engueulaient souvent pour savoir si c'était la grande tante, ou l'arrière cousine germaine du frère de leur oncle qui avait eu du diabète.

Mais, eux, pas une parole, à peine un regard vite échangé.
Je sais, se dit la secrétaire, cela doit être encore un de ses couples d'homo qu'on voit partout. La copine et le copain doivent attendre dans la voiture. Mme. Bachman était une excellente secrétaire il fallait le reconnaître, mais ses opinions datées un peu du siècle dernier parfois.

Pendant ce temps, Mulder et Scully, assis sur leur chaise, se regardaient du coin de l'œil, attendant que l'autre parle. Mais aucun des deux ne décrocha le premier mot, Scully se contentait d'essayer de lire le plus discrètement possible par dessus l'épaule de son collègue. Ou devait-elle dire son coéquipier ? Son ami ? Son partenaire ? Tout d'un coup une multitude de questions vinrent la troubler encore plus. Qu'allait-il se passer entre eux ensuite ? Si ça ne marche pas, pourra-t-elle encore oser le regarder dans les yeux comme avant ? Pourront-ils garder la même relation, la même complicité ?
Elle ne voulait pas y penser, pourquoi cela ne marcherait pas ? Il faut toujours croire un miracle, d'ailleurs ce n'est pas Mulder qui dit toujours "I want to believe" pourquoi pas elle pour une fois... mais ce fut encore pire car son esprit se mis a divaguer vers d'autres questions dont la plus présente a son esprit : si ça marche, deviendraient-ils des parents ou resteraient-ils des amis ?

C'en était trop, elle devait penser a autre chose pour ne pas être trop stressée, étant docteur en médecine, elle savait pertinemment que le stress ne faisait pas bon ménage avec ce genre de procédure !

Son attention se reporta sur le questionnaire que remplissait Mulder. Elle eu le sentiment que sa main essayait de lui cacher une ou deux réponses car la position ne lui semblait pas des plus confortable. Qu'essayait-il de lui cacher ?

Il sentit son regard sur lui et se tourna vers elle, lui sourit. Le regard de Scully était embué de larmes retenues sans qu'elle ne s'en aperçoive. D'un geste d'une infinie tendresse, il déposa sa paume sur sa joue pour lui faire par de son soutien. C'est alors qu'elle vit ce que sa main cachait jusque la :
 Dernière relation sexuelle ? : Il y a un an !

Elle fit le calcul dans sa tête comment avait-elle pu passer à cote de quelque chose comme ca ? Comment avait-elle pu ne pas savoir que son meilleur ami avait une relation ? Les questions revinrent en masse dans sa tête... et c'est alors qu'elle eu un flash : Diana Fowley !

- Dana Scully, le docteur vous attend dans la salle 42 !

Elle se ressaisi, ce n'était pas le moment de se laisser aller, Mulder allait bientôt a son tour être appelé et elle ne voulait pas le troubler d'avantage.
Elle se leva, prit sa veste et pensa sure d'elle même < Diana, tu as perdu, cette fois il est moi ! >

Elle entra dans le cabinet du médecin. Il lui intima l'ordre de s'asseoir.

- Bonjour Mlle Scully. Nerveuse à ce que je vois...
- Oui, je pense que c'est normal
- Bon à ce que je vois vous avez réussi à convaincre le futur papa. Alors comment se sent-il lui? Il faut que vous parliez tous les deux c'est très important.
- Écoutez, autant vous le dire tout de suite. Ce n'est pas mon mari et nous ne sortons même pas ensemble. C'est... mon collègue.

Le docteur marqua un temps d'arrêt. Étant gynécologue, il avait l'habitude de croiser tout un temps de femmes, mais Scully avait la particularité d'attirer les regards, de désir en ce qui concernait les hommes et d'envie en ce qui concernait les femmes.

- Bien, vous faites ce que vous voulez, après tout c'est votre vie. Cela ne me regarde pas. Mais sachez qu'il est tout de même important d'en parler entre vous. Ce que vous lui avez demandé n'est pas anodin, et le fait qu'il ait accepté n'est pas rien non plus.

Elle baissa la tête. Il avait raison, ils en avaient à peine parlé tous les deux.

Le médecin se leva.

- Bon, si vous pouviez m'attendre dehors je vais appeler votre... euh... collègue.

Elle se leva et sortit de la pièce. Elle jeta un regard à Mulder. Elle n'avait jamais vraiment réfléchit à leur situation. Se rendait-il compte de ce qu'il faisait pour elle ? Et elle se rendait-elle compte de ce qu'elle lui demandait ?

Elle s'assit à la place qu'occupait Mulder il y a encore quelques minutes. Pendant ce temps ce dernier entra dans le cabinet du docteur.

Le médecin prit le formulaire que venait de remplir Mulder et l’étudia :

- Pas de MST ? Pas d’antécédents médicaux ?
- Non, non !
- Je ne veux pas jouer les psychologues ou me mêler de ce qu’il ne me regarde pas mais je dois quand même poser la question : êtes-vous sur de ce que vous fait ?
- Attendez, je ne vous suis pas… pourquoi me posez-vous toutes ces questions ? Qu’en serait-il si j’étais un donneur anonyme, votre travail serait le même non ?! Alors pourquoi ses questions d’ordre personnelles ?!

Mulder se sentait de plus en plus mal à l’aise et se cabra. Il ne su pas pourquoi il réagissait de la sorte, il eu juste le sentiment qu’on piétinait sa vie privée… oui, lui aussi ça le faisait sourire de penser qu’il pouvait avoir une « vie » mais quand il en venait à Scully, sa vie était SA vie et ne voulait pas en parler, surtout pas avec un médecin qu’il ne reverrait sans doute jamais. SA vie lui appartenait. En réfléchissant à cela il réalisa qu’en fait non, sa vie ne lui appartenait pas à lui mais à elle. Sans elle, à quoi bon être sur terre ?!

Le médecin le sortit de sa rêverie :

- Excusez-moi si mes questions vous ont mis mal à l’aise mais ce n’est justement pas un don anonyme et il s’agit de votre meilleure amie à ce que j’ai compris… Je veux être sur que vous savez que si la procédure marche, un enfant fera partit de sa vie… VOTRE enfant !

Mulder resta silencieux, le médecin continua :

- De même que si la tentative échoue, elle aura toujours essayé d’avoir VOTRE enfant ! Je ne veux remuer aucun couteau dans aucune plaie, je veux juste qu’avant de passer à l’étape suivante tout soit bien clair pour tout le monde.

Mulder pris une seconde pour lui, baissa la tête et le médecin comprit tout de suite que l’homme qui se trouvait en face de lui, prenait ses dires très aux sérieux et y réfléchissait.
Un sourire vint éclairer soudainement son visage. Il releva la tête vers le Dr Parenti :

- On commence quand ?!

Le médecin le regarda étonné mais compris aussitôt en voyant cette nouvelle lueur dans son regard que les doutes qu’il avait sûrement encore quelques temps auparavant avaient disparus.

- Aux vues de ce dossier que vous nous avez rempli, je dirai que je n’ai rien de plus à vous demander et que si vous êtes près…

Il ne termina pas sa phrase afin de ne pas mettre Mulder mal à l’aise mais lui signala une porte sur laquelle une inscription indiquait « privé ». Il lui tendit un petit récipient. Il comprit aussitôt, le pris et se dirigea vers cette petite pièce au fond de la salle d’examen.

La salle n’était pas très grande avec des couleurs pales mais chaudes. Un canapé était positionné face à une télé grand écran. Sur une petite étagère se trouvaient plusieurs films que Mulder avait déjà vu par le passé ainsi qu’une pile de magasines avec en couvertures des femmes très peu vêtues, pour ne pas dire nues. Derrière ce fauteuil, se trouvait une sorte de petite salle de bain avec tout le nécessaire pour se laver les mains…
Mulder rigola à la vue de tout ça, l’idée de se trouver dans cette pièce le mettait mal à l’aise mais pas autant que l’idée de savoir que Scully le savait à l’intérieur de celle-ci et faisant ce qu’il s’apprêtait à faire.
Oui, c’était une chose de prendre du bon temps seul chez lui lors de ses nombreuses insomnies, une autre de faire ça sur mesure. Et même si il lui arrivait de penser, de plus en plus souvent, à Scully lors de ses moments d’intimité, cette fois c’était différent, elle était au courant. Qu’en pensait-elle ? Comment la regarderait-il en sortant de là ?

Non, il ne devait pas penser à tout cela mais au cadeau qu’il lui faisait. Il aurait donné sa vie pour elle, alors pourquoi avoir honte de ce genre d’acte tout ce qu’il y a de plus humain. Il s’installa dans le fauteuil et commença à feuilleter un magasine puis un autre… rien. Il passa en revu plusieurs cassettes… rien. Soudain, il entendit une voix, SA voix. Elle devait être en consultation à son tour. Sa présence l’apaisa et trouva soudainement ce qu’il lui manquait, l’envie. Devait-il se sentir coupable dé penser à elle et de pouvoir ainsi lui faire ce cadeau ?! Cela ne le dérangeait pas, bien au contraire…

Bien qu'ayant extrêmement honte, il devait bien reconnaître que tous les magasines et toutes les cassettes du monde ne pourraient la remplacer.
bon, tu vas te calmer maintenant...c'est ta collègue, ta collègue...
bon d'accord ils n'étaient pas ensemble, mais il était un homme, elle était une femme, attirante qui plus est. Comme tous mâles, qui se respecte, son organisme réagissait face à un stimulus d'ordre sexuel... mais qu'est-ce qu'il disait. Tout ça pour ça...il pensait sincèrement que ce serait plus simple. Mais de la savoir juste à coté, devenait vraiment...embarrassant, et excitant à la fois.

Bon, il n'allait pas rester deux heures dans cette pièce. Elle penserait qu'il était long à la détente en plus. Il devait bien reconnaître que tout ça n'était pas naturel. Tout était médicalisé, calculé. Il se rendit compte qu'il devait avoir l'air extrêmement ridicule. Assis sur son fauteuil, le pantalon à ses pieds, un magasine à la main, et dans l'autre...

Il commença un va et vient régulier, se mordant là lèvre. Il pensait à elle. Cela lui était déjà arrivé, mais pas alors qu'elle était dans la pièce à coté. Il avait presque l'impression de le faire devant elle, ou qu'elle pouvait lire ses pensées. Forcément ce n'était pas pour le rassurer. Il essaya de ne penser qu'a elle, ou plutôt aux fantasmes qu'il entretenait depuis quelques temps déjà sans penser à rien d'autre.
Reprenant du poil de la bête, il accéléra.

Quelques gouttes de sueur perlèrent au coin de son front, son souffle devint de plus en plus régulier et plus fort. Il pencha la tête en arrière et se laissa aller complètement. ça y est! il avait réussi! Il se releva calmement, déposa le flacon dans le bac qui partait directement pour le laboratoire.
et merdeee...quelques gouttes étaient tombées sur son pantalon. Son visage vira au rouge et essayant de masquer la tache il s'aperçut qu'il ne faisait que l'agrandir.
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SoKo

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MessageSujet: Re: un don de...soi?!   un don de...soi?! EmptyJeu 24 Juil - 0:46

Pendant ce temps Scully attendait toujours dans la salle d'attente, attendant que Mulder sorte....

Mulder déposa sa main sur la poignée, s'arrêta, pris une profonde inspiration et tourna lentement cette dernière. Pourquoi était-il dans cet état la puisque tout le monde savait pertinemment ce qu'il faisait la dedans ? C'était peut-être ça le problème ?!

L'air penaud il avança dans la salle d'examen ou Scully discutait avec le médecin. Tous deux se tournèrent vers lui. Sans mots leur regards posèrent la même question. Il leur répondit par un sourire gêné avant de baisser les yeux. La trace laissée par l'eau sur son pantalon était vraiment indécente et ne savait pas trop comment s'en sortir.

Il eut un léger raclement de gorge pour rappeler aux spectateurs qu'il était là. Scully et le médecin baissèrent les yeux et reprirent leur esprit.

-Bon, dit le docteur, nous allons maintenant procéder à quelques petites analyses, puis si tout est en place, nous procéderons à l'insémination.

Sur ce, il se leva et leur indiqua poliment la sortie.

Les deux agents le suivirent et se retrouvèrent vite a l'extérieur du cabinet. Ils ne s'étaient pas échangés une parole. Mulder avait trop honte et n'osait plus ouvrir la bouche et Scully essayait de se débarrasser de l'image qui trottait dans sa tête depuis tout à l'heure. Mulder, seul, dans cette pièce, face à ces magasines qu'ils affectionnaient tant, en train de se démener pour remplir un tube de laboratoire. Bien qu'ayant sa formation de médecin, elle devait reconnaître que ce n'était pas ce qu'il y avait de plus romantique comme procédé.

Elle se revoyait, étant gamine, rêvassant au prince charmant, et le fameux "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" s'était changé en "elle vécut seul avec son bébé éprouvette" et encore fallait-il que ça marche.
Elle se tourna vers lui.

-Tu veux que je t'invite a prendre un café?
-Une autre fois aurait été avec plaisir Scully mais...euh...là...

Il lui montra son pantalon des yeux.
Ah oui...elle avait oublié..c'est vrai que cela devait être légèrement gênant pour lui...

-Ah oui c'est vrai...

La gène entre eux était de plus en plus palpable...et dire que normalement cela ne devait rien changer entre eux...raté!

Elle aurait aimé lui parlé, savoir ce qu'il pensait, s'il doutait, s'il avait peur ou si au contraire il trouvait ça naturel de faire ça pour une amie. Mais elle ne pouvait pas aborder le sujet, elle n'en avait vraiment pas le courage. Même elle ne savait pas quoi penser de tout ça.

Lorsqu'on lui avait parlé de père, elle avait tout de suite pensé a Mulder, mais la situation était vraiment étrange. Il resterait son meilleur ami et deviendrait le père de son enfant...oula elle sentait qu'elle s'embarquait dans une de ses histoires déjà trop vue et qu'elle finirait sa vie sur les plateaux du jerry springer show...

Mulder senti une fois de plus, le rouge lui monter aux joues. Peut être que s'il transpirait assez il réussirait à dissimuler la grosse auréole sur sa cuisse.

Son regard était rivé sur ses mains. Elle triturait un prospectus. ça ne lui ressemblait pas... *ça ne NOUS ressemble pas*, pensa t' il.
Maladroitement, et avec un soupir exagéré il posa sa main sur la sienne.
-On peux prendre ce café chez moi. Enfin... si ça te dis toujours...

Elle se sentit un peu rassurée. La gène entre eux s'était un peu éloignée. Elle subsistait encore mais le fait qu'il ait pris sa main l'apaisa.

Ils se dirigèrent vers leur voiture, ensemble.
La secrétaire les regarda partir et eut une folle envie de demander au médecin qui était ce couple étrange, mais son professionnalisme la retint.

Mulder rentra dans sa voiture, mit le contact et poussa un long soupir.

ça c'est fait ! se dit-il. Il allait essayer d'oublier cette situation maintenant, du moins jusqu'au moment ou il changerait de pantalon.

Il jeta un coup d'oeil dans le rétroviseur et vit la voiture de sa collègue juste derrière la sienne.

Arrivé devant son immeuble, il se gara, et en bon gentleman qui se respecte, il alla ouvrir la portière de Scully.
Elle le regarda étonnée, cela ne lui ressemblait pas tellement.
En silence ils montèrent les quatre étages et arrivèrent devant son appartement.
Il partit directement dans sa chambre pour se changer et entendit Scully faire du café.

Reboutonnant son jean, il apparut dans l'encadrement du salon.
Elle était là. Assise, sur le canapé et le regardait.

-Euh...c'est mon jean qui te plaît pas?

N'étant pas très fort en relation humaine, il n'avait que l'humour comme mécanisme de défense.

Un petit sourire naquit au coin de ses lèvres.

-Non. Je voulais juste te dire merci.

Touché. En plein dans le coeur. Il s'assit à coté d'elle, et lui prit la main non sans dissimuler un léger tremblement.

Se rendait-il seulement compte de ce qu'il venait faire pour elle? Il lui disait sans cesse qu'il savait combien c'était important pour elle? Mais en avait-il réellement conscience?
Lui seul pouvait réaliser son rêve d'être mère. Le désir commun à toutes femmes sur Terre.

Elle avait beau se dire que ça pouvait ne pas réussir. Son instinct, sa foi, peu importe le nom, lui disait que cela marcherait. Parce que c'était lui. Elle se reprit, remettant en ordre ses pensées. L'espoir fait vivre, certes, mais elle ne devait pas non plus trop espérer. La médecine faisait des progrès mais elle savait que trop bien que parfois il n'y avait pas d'espoir. Les maladies incurables, les gens qui mourraient, les femmes ne pouvant pas avoir d'enfants...

Elle sentit les larmes montaient. Levant les yeux aux ciel pour les garder au fond des yeux le plus longtemps possible, à s'en brûler la rétine.

-Scully...

Non ne pas lui répondre. Elle le savait, si elle ouvrait la bouche, elle éclaterai en sanglot. Respirer lentement, doucement.

-Excuse moi.

Elle se leva et partit s'enfermer dans la salle de bain.
Là, dans cette pièce sombre, elle craqua. La tête dans les mains, pleura, de tristesse, de soulagement, de désespoir.

Elle l'entendit vaguement lui demander si ça allait. Elle ne lui répondit pas. Elle ne pouvait aligner trois mots et elle ne savait pas vraiment pourquoi elle pleurer. Trop d'émotions d'un coup, trop d'espoirs, trop de doutes...

Elle se passa de l'eau sut le visage et sortit de la salle de bain, pour se trouver face au torse de Mulder, qui immédiatement après sa sortie, l'enlaça tendrement.
-hé, calme toi...

Il passa une main dans sa nuque et l'attira au plus près de lui:

- Qu'est qu'il t'arrive ? De quoi as-tu peur comme ça ? Qu'est-ce que tu me caches ?

Elle se dégagea doucement de son étreinte lui murmura un faible "ça va"
Elle mentait mais elle ne pouvait lui dire la vérité, il n'aurait sûrement pas compris.

Il lui caressa doucement les cheveux, pour lui montrer que, même s'il ne la comprenait pas, il était là. Elle pouvait pleurer tant qu'elle le voulait il ne la jugerait pas.

Mais elle ne voulait pas se laisser aller, pas devant lui. Elle avait la réputation d'être une femme assez froide, elle ne montrait que très rarement ses émotions, et même si avec le temps, elle pouvait se permettre de se laisser aller avec lui. Là, Scully ne voulait pas se montrer larmoyante devant lui une fois de plus.

Séchant ses larmes d'un revers de manche, elle se ressaisit.

-Excuse moi, je crois que j'avais juste besoin de craquer un peu...tu sais je dois prendre tout un tas d'hormones pour...
-Bon, si tu commences à me sortir une de tes théories scientifiques c'est que ça doit aller mieux je me trompe?

Elle eut un léger rire nerveux. C'est vrai qu'elle devait sembler légèrement pathétique parfois. Elle savait tout aussi bien que l'humour de Mulder était sa meilleure arme dans ce genre de situation. Elle savait aussi pertinemment que le sujet ne devait pas le mettre plus a l'aise qu'elle. C'est alors que la pensée de ce que lui avait dit le médecin lui revint en mémoire : il va falloir parler. Et pour cause, ce n'était une petite décision qu'ils venaient de prendre ensemble. Qu'allaient-ils devenir ? Des parents ? Une mère et Un père ? ou juste une mère ? Leur amitié surmonterait-elle cela ?

Elle releva la tête en sa direction et sonda son âme. Elle devait le faire. Maintenant. Elle pris son courage a deux mains :

- Viens t'asseoir, je pense qu'il faut qu'on parle...

Sa phrase se termina dans un murmure qu'il comprit parfaitement.

Ils s'assirent calment sur le canapé. Scully tapa ses mains l'une contre l'autre dans un geste nerveux, se mordant la lèvre et baissant les yeux.
Il attendait à ce qu'elle dise le premier mot. Mais elle n'osait pas. Par où commencer et par quoi? Comment aborder t-on ce genre de questions? Les réponses n'existaient pas dans les manuels.
Un ange passa.

Mulder prit enfin la parole, rompant ainsi le silence de mort qui commençait à régner.

-Bon, écoute on ne va pas tourner autour du pot. Je sais de quoi tu veux me parler. Je suppose que les résultats du base ball ne t'intéresse pas vraiment. Je t'écoute.
-Mulder...Je voudrais savoir si tu as réellement conscience de ce que tu viens de faire.
-Oui je..je pense. Et mon pantalon aussi en a bien eu conscience aussi je crois.

Il sourit. Il fallait détendre l'atmosphère.

Elle essaya de ne pas trop prêter attention à ses blagues d'un goût plus que douteux.

-Mulder...
-Pardon. Écoute Scully, ce que j'ai fait, c'est toi qui me l'as demandé, on est d'accord.
-Attend une minute, je ne t'ai obligé à rien. Tu m'as dit oui. Je ne voulais pas que tu le fasses par pitié. Si je t'ai demandé à toi c'est que...
-C'est que quoi?

Il se doutait de la réponse, mais c'était une idée trop floue pour pouvoir être conceptualisée pour lui. C'était une image lointaine et floue qu'il avait du mal à distinguer. Serait-elle capable de lui dire le fond de sa pensée.
Il en doutait. C'était Scully après tout.

- Ok, Scully excuse-moi de t'avoir parler de la sor... et puis non, je ne suis pas désolé. On est tous les deux mal a l'aise d'une situation que nous avons décidée d'un commun accord. Je n'avais pas le couteau sous la gorge et pourtant j'ai accepte et tu oses encore me demander pourquoi j'ai accepte !?!

il n'arrivait plus a la regarder, il tourna toute son attention sur ses mains. il savait pas ce qu'il allait dire mais savait qu'en continuant de la sorte, il se pourrait qu'il en vienne a le regretter. Non, fallait que ça sorte... peut-être qu' enfin lui même comprendrait ce qui le gênait dans cette situation.

- Scully, si cette situation me met un peu mal a l'aise c'est que...

il prit une profonde inspiration et la regarda droit dans les yeux, un regard qui traduisait toute la confiance qu'il avait en elle :

- Ok, je me lance mais promets moi de ne pas m'interrompre !

Elle hocha la tête en guise de réponse. Cette réponse lui était suffisante, il se lança sans trop savoir ou ses dires allaient le mener :

- Dana, j'ai pris cette décision et je ne la regrette pas du tout si c'est ce qui peut te faire peur. Si je peux te faire ce cadeau ça sera le plus beaux des cadeaux que je puisse te faire car je sais tout ce que cela représente pour toi. Je suis ton meilleur ami après tout. Mais j'ai le sentiment que quelque chose vient de se glisser entre nous deux, peut être qu'on est en train de prendre conscience de ce quelque chose et que cela nous fait peur... mais je suis prêt a l'affronter avec toi, si tu le veux... Scully, je ne veux pas compromettre notre amitié si c'est la seule chose que je puisse avoir de toi...

Il s'arrêta net, ça venait de se produire : ses mots venaient de dévoiler ce qu'il n'osait pas s'avouer. il baissa la tête. Gêné.
-Mulder, mon amitié tu l'auras toujours, quoiqu'il arrive. j'espère que tu en es conscient.

-Oui, répondit faiblement Mulder.

Il s'attendait à une autre réponse. Espoir...espoir... il ne savait jamais sur quel pied dansait avec elle. Lui aussi parfois pouvait se montrer froid et cassant, il ne savait pas pourquoi elle lui cachait ce qu'elle ressentait mais il se dit qu'elle devait avoir encore plus peur que lui. Certains secrets ne sont pas bons à dévoiler. Jamais, il n'oserai lui dire je t'aime, cela devait être la même chose pour elle.

Pourtant, il ne trouvait pas d'autre mot. Il l'aimait. Mais employer le mot amour était tellement bateau qu'il n'était pas assez fort pour décrire leur relation si unique et précieuse.

Il était mal à l'aise de lui avoir dit tout ça, mais elle était dans le même état si ce n'est pire, que lui.

- Scully, j'aimerais te poser une question. Ne le prend pas mal d'accord? Mais as-tu réfléchis au fait que ça peut ne pas marcher?

Elle poussa un soupir et ferma les yeux. Une rage l'envahit. Le médecin n'avait eu cesse de lui rappeler ce point, même elle ne pouvait s'empêcher d'y penser jours et nuits. Pourquoi le lui rappelait-elle? Elle était médecin tout de même, elle connaissait les statistiques!

- Oui, Mulder, répondit t-elle de manière assez sèche, j'y ai pensé, j'y ai souvent pensé ça te va comme réponse?

Il sentit qu'il l'avait vexée. Se mordant la lèvre comme signe de honte, il lui murmura un faible "excuse moi" du bout des lèvres.

- Et..euh...tu as les résultats quand?
- D'ici un mois je pense.
- Tu me tiens au courant?

C'était plus une affirmation qu'une question, elle se devait de le tenir informé, c'était la moindre des choses.

- Oui bien sur, toi aussi tu es concerné.

Sur ces dernières paroles, elle se leva, et se dirigea vers la porte.

-Scully?

Elle tourna vivement la tête vers lui. Il voulait qu'elle reste mais ne trouvait rien à lui dire.

- Euh...tu n'as pas finit ton café?

Elle sourit. Elle savait que c'était un stratagème pour qu'elle reste, elle baissa la tête, et partit, sourire aux lèvres.

Il avait réussi a la faire sourire et même si ce n'était pas encore un éclat de rire, c'était déjà un début et ça le rassurait. Pourtant elle était quand même partie. Il venait de lui ouvrir une partie de son coeur et elle était partie. Partie sans même y répondre clairement. Partie sans essayer même de converser sur le sujet. Partie. Partie le sourire aux lèvres. Tout n'était peut être pas perdu.
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SoKo

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MessageSujet: Re: un don de...soi?!   un don de...soi?! EmptyJeu 24 Juil - 0:47

Il alluma la télévision dans le but de se changer les idées mais son attention était une fois de plus ailleurs. A Georgetown pour être précis. Que faisait-elle ? Que pensait-elle réellement de cette situation ? Un bruit attira son attention. C'était le téléviseur. Sans s'en rendre compte il avait appuyé sur la touche de la télécommande et le film dans le magnétoscope se mit en route. C'était l'un de ses fameux films qui n'était pas les siens mais qu'il regardait quand même !

Il revu Scully, le jour ou elle l'avait pris la main dans le sac, en découvrant les cassettes qu'ils cachaient dans leur bureau au FBI. Et comme si ce n'était pas suffisant, elle lui avait annonce avec un sourire des plus malicieux qu'elle l'avait range avec les autres qui ne lui appartenait pas. Elle l'avait démasqué mais étrangement, venant d'elle cela ne le dérangeait pas. Il aimait son air malicieux, ses fossettes aux coins des yeux quand elle le charriait...
Sans s'en rendre compte, avec ce bruit en fond sonore et ses pensées, Mulder se mit a réagir vivement. Il repensa a cette longue journée et a ce qu'il avait endure pour elle, a la gêne qu'il avait du affronter avec elle a cause d'une tache malencontreuse et enfin ce qu'il lui avait presque annonce. Il avait besoin de détente, de se remettre de cette journée. Et bien que Scully fasse partie de cette journée chargée en émotion, c'est son image qui lui permit également de se détendre de la manière dont il préférait (ou presque) avant de tomber dans les bras de Morphée.



Ils n'en reparlèrent plus. Les enquêtes se déroulaient. Jamais les mêmes, le temps passait inexorablement. Scully essayait de dissimuler sa nervosité mais Mulder sentait bien qu'elle était ailleurs. Il savait pourquoi, et préférait ne pas lui posait de questions, pour ne pas la mettre mal à l'aise. Ils se sentaient bien tous les deux. L'amitié avait repris le dessus. L'ambiguïté entre eux subsistait toujours, mais ils en riaient. Ils se comportaient de manière légère, flirtant discrètement mais sans se l'avouer.

Un jour, Scully reçut un appel sur son portable. Elle se leva brusquement de sa chaise et sortit de leur bureau. Mulder avait compris. La clinique l'appelait pour les résultats.
Elle revint et referma la porte.-Alors? Qu'est-ce qu'il a dit?
-J'ai rendez vous avec le médecin en sortant du bureau.

Elle baissa la tête. Le stress commençait à monter. Elle en voulait presque au médecin de ne lui avoir rien dit, mais ce n'était pas le genre de nouvelle que l'on disait par téléphone.

-Scully...tu veux que je t'accompagne?

Sortant de ses pensées, elle le regarda dans les yeux pour la première fois. Elle était touchée qu'il lui demande ça. Mais, ils n'étaient pas un couple, il ne lui devait rien, et si le résultat était négatif, elle préférait sûrement rester un peu seule.

-Mulder, c'est gentil mais non. Je préfère y aller toute seule. Je ne veux pas te mettre à l'écart mais...

Il hocha la tête, pas besoin qu'elle aille plus loin il avait parfaitement comprise.

L'heure passa au ralenti. Elle regardait sa montre toutes les deux minutes, impossible de rester immobile. Soit elle se touchait les cheveux, se tordait les mains, jouait avec un crayon. Mulder avait presque envie de lui donner un calmant. Il ne pouvait rien lui dire, car il sentait bien que quoiqu'il dise elle le prendrait mal.

ça y est! Enfin, ce fut le moment d'y aller. Elle sortit le plus vite que possible, n'entendant même pas son collègue qui lui disait qu'il l'attendrait chez elle.


Elle sortit du cabinet de Parenti les yeux vide, le regard mort. Tant d'espoir pour rien. Anesthésiée, pétrifiée, elle ne pouvait plus bouger, se retrouvant au milieu des mamans enceintes jusqu'aux dents venues pour une consultation. Elle eut envie de hurler, de frapper, de mordre. C'était trop injuste, elle ne demandait rien à personne, juste un enfant. Était-ce trop? Qui pouvait-elle blâmer? Son propre corps? Dieu?
Personne! Ce n'était la faute de personne, ou des gens dont elle ignorait l'identité, et qu'elle ne retrouverait jamais.

Ils lui avaient pris tout espoirs, ses rêves d'avoir une vie normale.
Devant un cabinet dans les rues de Georgetown, le monde d'une femme venait de s'écrouler, et personne n'avait conscience de ce massacre.

Elle s'assit dans sa voiture et pleura, elle ne pouvait faire que ça. Pleurer, encore et encore...Essayant de se libérer de ce mal être qui la rongeait.

Elle mit le moteur en marche et roula jusqu'à chez elle.
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MessageSujet: Re: un don de...soi?!   un don de...soi?! EmptyJeu 24 Juil - 0:48

Un bruit. Il ouvrit les yeux. Il avait du s'endormir attendant son retour. Elle ne l'avait pas appelé, elle devait vouloir se sentir seule. Mais il n'en était pas moins son meilleur ami et avait décidé de l'attendre a son appartement.

Dans un petit grincement la porte s'ouvrit. Un corps las pénétra le sombre appartement. Les clés retombèrent lourdement sur la table.

Son coeur se brisa lorsqu'une lueur de lune éclaira son visage lessive par les larmes. Ni une ni deux, il se leva sous le regard inquisiteur de sa collègue mais il n'y prêta pas plus attention. Avança en sa direction :

- ça n'a pas marche, c'est ça ?
- C'était ma dernière chance !

Il l'enlaça avec toute la tendresse qu'il avait a son regard :

- Il faut toujours croire a un miracle !

Elle le regarda, les yeux encore embues et chercha le soutien que lui seul pouvait lui offrir et l'y trouva. Il lui sourit avant de resserrer son étreinte autour de ses épaules menues. Ses sanglots plein l'âme, elle se laissa bercer par les mots réconfortant de son ami. Et même lorsqu'il ne disait rien, cela lui faisait du bien car sans avoir eu a lui demander, il était la pour elle. Elle ne voulait pas parler de ce moment. Lui d'avantage mais respectait son choix.

Elle se défit de son étreinte pour lui proposer un café. Il comprit sa parade, elle voulait un moment de répit pour elle... Devait-il le lui donner ou rester a la soutenir de la sorte? Trop de questions pour un moment aussi douloureux. Et alors qu'elle commença a s'éloigner, il lui attrapa le poignet :

- ça peut attendre !

Et la reprit dans ses bras.
La joue contre son torse, elle se laissait bercer par les mouvements réguliers que provoquait sa respiration. L'entendre respirer de la sorte avait toujours eu chez elle un effet apaisant.

Sans rompre ce moment précieux, elle leva la tête en sa direction. Une infinie tendresse se lisait dans leur regard. Il se pencha d'avantage pour mieux la regarder. Inconsciemment, elle se glissa sur la pointe des pieds. Ce qui devait se produire se produit, leurs lèvres s'effleurèrent d'abord pour laisser place a un baiser passionner divulguant tous les sentiments refoules de chacun de ses deux partenaires en mal de l'autre.
N'ayant plus vraiment conscience de leurs gestes, ils se laissaient juste guider par leur désir. Ils avaient attendus trop longtemps, leur moment était enfin venu.

Réceptive à chacune de ses caresses, elle tremblait de tout ses membres, lorsqu'il posait la main sur elle. Leur gestes étaient saccadés, comme s'ils ne savaient pas où ni comment se toucher, comment. Ils ressemblaient à deux gamins qui découvraient les joies de l'amour.

Tout allait si vite. Trop vite.

Ils s'écartèrent un moment l'un de l'autre, reprenant leur souffle, et tentant de décrypter le regard de l'autre. Elle le regardait, telle une lionne, le corps en feu, les yeux enflammés de désir. Il n'avait qu'une seule envie c'était de la posséder, de la connaître au plus profond d'elle même.

Elle ne pouvait expliquer ce sentiment de plénitude total. Ces moments où l'on donne son corps à l'autre sans se poser de questions, on ne peut plus réfléchir, le monde pouvait s'écrouler qu'elle ne s'en rendrait pas compte.
Pourtant ils ne faisaient que s'embrasser, ils n'étaient pas allés plus loin.

Cela lui faisait peur, si un simple baiser la mettait dans cet état, comment réagirait-elle lorsque...

Elle sentit sa main descendre doucement. Des boutons furent enlevés, d'autres sautèrent et roulèrent sur le parquet.
Ses doigts entrouvrirent légèrement sa chemise, et se posèrent sur son sein.

Non! non! non! elle ne pouvait pas, ils ne pouvaient pas faire ça.
Elle n'était pas prête, tout était trop soudain, trop rapide, pas assez réfléchi pour elle.

Elle en contrôlait plus rien ce qui l'angoissa énormément.
D'un geste brusque elle se sépara de lui.

-Mulder, arrête!

Elle n'avait pas remarqué qu'elle avait presque crié en disant cela.
Elle baissa la tête, honteuse, il n'allait rien comprendre. Se retournant pour cacher ses larmes, elle en profita pour reboutonner sa chemise.
D'une vois plus calme, elle reprit:

-Mulder...écoute je suis désolée..je...
-Non, ne va pas plus loin. J'ai compris. Je suis désolé moi aussi je n'aurais pas dû.

Il se mordit la lèvre et se retint de ne pas la prendre dans ses bras. Avec ce qu'il venait de faire, il ne pouvait décemment pas faire ça.

-Mulder...je pense qu'il vaut mieux que tu partes...

Hochant de la tête, il attrapa son manteau, et partit, sans un au revoir. La boule qu'il avait au fond du ventre l'empêchait de parler.

Sans même s'en rendre compte, il claqua la porte d'un geste brusque. La colère commençait à monter, pourquoi devait-il jouait à ce jeu là?
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MessageSujet: Re: un don de...soi?!   un don de...soi?! EmptyJeu 24 Juil - 0:49

Le bruit et le léger mouvement de cloison provoque par son départ le fit sursauter. Il se retourna rapidement... Non, ça ne servait a rien d'espérer elle ne le retiendrait probablement pas ce soir, et c'en était peut-être mieux ainsi ! Il en avait gros sur le coeur, très gros. Comment pouvait-elle se permettre de jouer comme cela avec lui? Il lui avait répondu qu'il la comprenait mais plus les minutes passèrent moins il ne la comprenait. A-t-elle eu peur ? De quoi ? Son attachement a elle ? Qu'il ne soit pas l'homme pour ce genre de situation ? Un flot de questions se bousculèrent dans son esprit et ne savait comment les gérer. Il se sentait de plus en plus mal.

Il sortit de l'immeuble et trouva sa voiture garée entre deux autres voitures qui l'avait visiblement un peu trop serré. C'était bien sa veine. Il donna un coup de pied énervé dans la gente de sa voiture. Il savait que son départ avait été bruyant et qu'elle était sûrement en train de le regarder par la fenêtre. Il s'en fichait après ce qu'elle venait de lui faire. Peut-être qu'elle aussi avait mal a cause de la situation mais pour une fois il s'en foutait. Ses épaules se relâchèrent soudainement en signe d'abandon. Il était las de toute cette histoire. Il sortit la paire basket qui traînait dans sa voiture, les mis... et partit en joggant. Peut importe qu'il soit déjà 22h, il avait besoin de faire le vide.

Il arriva chez lui épuise. Pas une fatigue physique du a sa course, une profonde fatigue morale. Il ne commanda pas ses jambes plus loin que son canapé, son lit attendra. Il s'effondra et s'endormit ou tout du moins somnola.

Sur les coups de 3h du matin, il en était fini de sa nuit. Il se dirigea vers la salle de bain, pris une bonne douche et ne sachant que faire décida de s'occuper l'esprit. Il se rendit au FBI pour mettre a jour la pile de dossier non rempli qui commençait a s'accumuler.


FBI,
9h00

Nerveuse a l'idée de devoir faire face aux événements de la veille, elle arpentait les couleurs du sous-sol du FBI en direction de leur bureau. Quand elle pénétra dans le bureau, elle le vit. Il était déjà la, depuis un moment apparemment, endormi sur une pile de dossiers.

La matinée se passa dans la gêne et le malaise, ni l'un ni l'autre n'osant aborder le sujet. Leur regard s'évitaient, leurs gestes étaient nerveux, leur ton était sec.

Scully exaspérait Mulder et lui faisait bien ressentir, il ne le faisait pas
exprès mais c'était plus fort que lui, il ne pouvait faire comme si rien ne s'était passé.

Ils parlèrent uniquement de leur enquête en cours : Une jeune fille était morte étouffée, et Mulder, avait affirmé bec et ongle qu'elle était morte étouffée par un ectoplasme. Les résultats du labo commençaient a se faire long, Scully décida d'aller sur place. Elle en profita pour ramener quelque chose a manger.

Elle rentra, exaspérée d'entendre de la musique a fond dans son bureau, et posa sur la table, sa salade et le sandwich acheté pour Mulder.

-J'ai demandé au labo d'accélérer...poussant un soupir d'exaspération elle coupa le son de la musique. J'ai dit, j'ai demander au labo d'accélérer.

Elle expliqua la façon dont madame Szezesny était morte. Mulder donnait l'impression de pas l'écouter une seconde.

Il était déjà absorbé par une autre affaire. Une histoire de crop circles
en Angleterre. Elle écoutait à peine, se concentrant uniquement sur sa salade.

Il continua son speech, et en conclusion, dit à sa collègue qu'ils partaient tous les deux à 17h30.
Elle ne pouvait pas partir avec lui, elle ne pourrait le supporter pendant tout un voyage en avion. Cela faisait a peine quelques heures qu'ils s'étaient vus et ils n'arrivaient pas passer au dessus, et ce n'était pas en partant à l'étranger pour aller voir "des fermiers doués en géométrie a l'école" que ça allait s'arranger.

Il lui demanda si elle avait des projets. Vite, vite, vite, trouver une excuse...un bain!

-Demain, c'est samedi, et j'aimerais...je ne sais pas moi...prendre un bain.

Elle ne pouvait trouver plus minable mais c'était la seule chose qui lui
venait en tête pour l'instant. De toute façon elle n'avait pas de compte à lui rendre.

Il partit du bureau, vexé, ne terminant même pas son sandwich.
Scully resta seule au milieu des diapositives qui défilaient. Sa tête tomba sur sa poitrine, elle soupira. ça allait leur faire sûrement du bien de ne pas se revoir pendant un certain temps. Ils allaient pouvoir vraiment oublier tout ça et passer à autre chose....
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MessageSujet: Re: un don de...soi?!   un don de...soi?! EmptyJeu 24 Juil - 0:50

De nouveaux évènements arrivèrent, des évènements qu'elle n'aurait jamais imaginés. Son ex, le seul véritable amour de sa vie avait fait surface. Était-ce un signe ? Devait-elle reconsidérer ses choix ? mais d'un autre côté les problèmes de cette époque révolues avaient eux aussi refait surface et elle se rappela pourquoi elle avait fait les choix qu'elle avait fait. Elle s'était longtemps posée ces questions mais elle ne savait plus pourquoi car la réponse lui paraissait, à ce moment précis, évidente. Comment avait-elle pu ne pas s'en rendre compte plus tôt, probablement que la fille de Daniel avait eu raison depuis le début à propos d'eux mais que dans sa période de rébellion elle avait refusé de l'accepter.

Elle était là, assise sur son banc, sans trop savoir quoi faire. Sans trop savoir ce qu'elle voulait faire. Les minutes semblaient durer des éternités. Elle leva la tête, de nombreuses personnes arpentaient cette rue d'habitude bien plus calme. Et là, elle la vit, cette femme qui semblait la relier à sa vie. Cette femme qui s'en trop le savoir lui apportait toujours une réponse. Elle avait besoin de réponses supplémentaires. Au moins une. Elle se leva sans trop réfléchir, toujours absorbée par tout ce qui venait de lui arriver en si peu de temps. Sans même s'en rendre compte, elle arrêtait cette femme. Cette femme ? Non, son coeur ne fit qu'un bon lorsqu'elle réalisa qu'il s'agissait en fait de Mulder. Était-ce encore une fois le destin qui le mettait sur son chemin à ce moment précis ?

Elle se trouva un peu bête de l'avoir interpellé de la sorte et elle ne voulait surtout pas lui montrer que quelque chose l'avait chagriné. Que quelque chose la chagrinait. Elle fit en sorte de ne pas lui expliquer sa présence ici et décida d'enchaîner en l'invitant à boire un thé ensemble pour discuter. Oui, même si cela allait être difficile, elle savait pertinemment que cela leur était nécessaire. Elle n'aimait d'ailleurs pas, ne pas pouvoir lui parler tous les jours, avoir son point de vue... Elle se sentait comme seule, nue.

C'est ainsi alors qu'ils se retrouvèrent chez Mulder à boire ensemble un thé. Mal à l'aise, elle avait décidé de percer l'abcès en ce déchaussant et posant les pieds sur la table... chose qu'elle ne faisait que très rarement mais cette fois, cela montrait son souhait de parler sans être gênée. Il commença par lui parler de sa non-enquête et du fait qu'elle avait raison, elle lui expliqua ses retrouvailles. Retrouvailles qui le chagrinaient un peu mais il essaya de s'en montrer amusé pour ne pas paraître trop jaloux. Jaloux. Oh, oui, il l'était. Suite à ses derniers évènements, un peu distance c'était immiscée entre eux et il s'en était fallu de peu pour qu'un autre en profite.
Ils étaient là, tous les deux, à philosopher sur le destin et les choix que l'on prend dans la vie. Leurs tensions s'étaient apaisées. Ils étaient bien ensemble. Comme de simples amis.
Scully prit soudainement un air songeur.
-j'ai envisagé de passer ma vie avec cet homme...tout ce que j'aurai manqué.
-tu ne le sauras jamais...Combien de vies et combien d'existences différentes on aurait mener en faisant des choix différents?... On ne sait pas.
-et si on ne pouvait choisir qu'une seule voie? Si toutes les autres étaient mauvaises...et si des signes nous indiquaient la route à prendre?
-Dans ce cas, tous les choix mèneraient à cet ultime moment. Une seule mauvaise direction, et on ne serait pas là ensemble. Ça en dit long, très long. Tellement long qu'à mon avis, tu serais endormie avant qu'on est fait le tour de la question...
Il se tourna vers elle et ne put s'empêcher de sourire. Elle s'était endormie. Sa tête reposait délicatement contre son épaule. La fatigue avait eu raison d'elle. Lentement, il la recouvrit d'une couverture. Comme souvent son envie de d'être protecteur avec elle avait prit le dessus.
Il l'avait déçue, fâchée, énervée. Il voulait se faire pardonner et oublier les malentendus.

Il se leva et regagna son lit. Observant les crayons qui pendaient aux plafond, il chanta dans sa tête...« trois petits crayons pendus au plafond, tirez lui la queue il pondra de oe... ». Un bruit le fit sursauter.
La porte de sa chambre s'ouvrit lentement, laissant apparaître une Scully décoiffée et les yeux ensommeillés.
-Scully?
Elle s'assit au bord de son lit et baissa le regard.
-Mulder je suis désolée pour...l'autre fois...j'ai paniqué.
-....
-Nous n'en avions pas reparlé, donc voilà, je tenais à m'excuser.
Surpris de cette révélation il se redressa et la regarda droit dans les yeux. Il n'était pas surpris sur ce qu'elle venait de dire mais il ne pensait pas qu'ils en reparleraient un jour.
-Écoute je crois qu'on s'est laissé emporté...pour être honnête je pensais qu'on aurait du mal à passer au dessus, mais la soirée que nous venons de passer m'a prouvé le contraire.
Elle sourit légèrement, et sous le regard éberlué de Mulder, souleva les draps et s'y glissa.
-Euh, Scully, tu aurais dit quoi si j'avais été nu en dessous?
-Je t'aurai dit d'aller t'habiller.
-....
-Bonne nuit Mulder.
-Mais....euh....qu'est-ce que tu fais?
-Je me couche. Je n'avais pas envie de dormir sur ton canapé. Tu crois que tu vas pouvoir m'accepter?
-Je ne sais pas si je pourrai résister surtout...
-Mulder?
-Oui, mon lapin en sucre?
-Bonne nuit.
-Castratrice.
-Je croyais que j'étais réfrigérante....faudrait savoir...
-Non tu es réfrigérante seulement avec ton masque vert.
Elle se retourna de manière à lui faire face. Et lui dit en riant:
-Mais tu as fini oui?!
Ils étaient allongés sur le lit, se chamaillant, se cherchant, se taquinant. Scully donnait des petites tapes à Mulder de temps en temps. Ils se battaient comme deux enfants. Ce jeu continua un moment jusqu'à ce que Mulder lui attrape les poignets et la plaque sur le dos. L'empêchant ainsi de bouger. Leur rire innocent se transforma vite en un rire nerveux, jusqu'au moment où ni l'un, ni l'autre n'eut envie de rire...réalisant la position dans laquelle ils étaient.
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MessageSujet: Re: un don de...soi?!   un don de...soi?! EmptyJeu 24 Juil - 0:52

L’entendre rire de la sorte, lui avait rendu sa joie de vivre, joie qui l’habitait seulement en la présence de cette dernière. Il se sentait bien. Bien. Tellement bien qu’il ne voulait pas réfléchir et préféra agir. Il la regardait. Il la trouvait belle. C’était peut-être même la première fois qu’il la voyait rigoler si franchement et il aimait ça. Elle lui faisait un effet certain. Avant même qu’il ne puisse s’en rendre compte, il se penchait et se courbait pour approcher les lèvres de son amie. A sa grande surprise, elle ne s’échappa pas, au contraire même, elle gaina ses abdominaux et se releva un peu pour aller à sa rencontre. Leurs lèvres se scellèrent en un baiser timide, inquiet et hésitant. N’étaient-ils pas en train de retomber sur un sentier glissant ? Il vit qu’elle réfléchissait également lorsque leur étreinte se stoppa. Il la regarda droit dans les yeux. Cherchant ainsi une réponse à ses questions. Une réponse qu’il ne tarda pas à trouver. Une lueur nouvelle brillait dans les yeux de Scully. Lueur soulignée par ce magnifique sourire qui fit aussitôt chavirer le cœur de Mulder. Ni une ni deux, il se recourba dans sa direction pour cette fois lui montrer ce qu’elle représentait pour lui. La passion, la fougue, le respect, la confiance… tous ces mots qui qualifiaient leur amitié pouvaient également être utilisés pour ce baiser. Elle avait confiance, elle ne pouvait l'expliquer mais elle n'avait pas peur. Il était si doux et si tendre que tous ses doutes, ses craintes s'étaient envolées.
Elle n'avait qu'une envie, c'était de le prendre dans ses bras, de le sentir tout contre elle. Elle était parfaitement consciente du moindres de ses gestes, elle savait que cela aurait des conséquences, mais, confiante, elle imaginait que celles ci seraient bénéfiques.
Ce deuxième baiser le porta aussitôt dans une autre dimension. Il n’était plus maître de rien. Pas même de son corps. Il aurait voulu ne pas se faire trop pressant mais il ne contrôlait plus son anatomie. Elle avait toujours eu de l’effet sur lui et là, il ne pouvait plus le lui cacher.
Le désir montait en chacun d'eux. Ils étaient conscients qu'ils atteindraient bientôt le moment ultime. Il passa ses mains sous son pull et lui enleva rapidement. Leur souffle forts. Gestes saccadés. De plus en plus vite. De plus en plus fort.

Délicatement elle défit le bouton de son jean qu’il avait gardé sachant pertinemment qu’il ne trouverait pas le sommeil avec Scully dans la pièce d’à côté et elle sentit Elle sentit en lui ce qui lui certifiait qu’elle ne le laissait pas de glace. Bien au contraire même. Et elle devait avouer que c’est plus que réciproque.
Elle avait de plus en plus chaud et trouvait ses vêtements inconfortables et surtout bien trop superflus. Elle le laissa donc la déshabiller et l’aida même au moment de lui enlever son pull. Mais il n’y avait pas que ses vêtements qui la gênaient, ceux de Mulder étaient eux aussi de trop.
Elle entreprit de lui enlever un peu plus de ses vêtements. A commencer par ce jean qui était gênant. Elle commença par lui passer les mains dessous et prit en mains chacune de ses fesses. Elle n’en revenait pas. Elle le faisait enfin pour de vrai.


Elle sentit la fermeture éclair de sa jupe s'abaisser lentement, et une main la faisant glisser lentement le long de ses jambes.
La première fois, leur première fois...attendue depuis si longtemps, presque atteinte, jamais concrétisée.
Elle voulait que ce soit lent, qu'elle puisse aprés pouvoir se rappeler de ses moindres gestes, de ses moindres sensations, mais l'envie était tellement forte qu'elle ne pouvait empêcher ses mains d'explorer son corps. Le toucher. Le sentir. L'embrasser.
Leurs vêtements enlevés, ils se sentaient plus libres. Pouvant enfin toucher des zones de l'autre que l'on pensait ne jamais voir, que l'on s'était imaginé en rougissant.
Il dessina la forme de ses hanches et lui retira le dernier rempart, non sans un sourire.
Ils étaient arrivés au point de non retour. Il ne voulait pas y penser. Profiter de l’instant présent était son nouveau leitmotiv. Il la regarda, il ne voulait pas en perdre une goutte. Dans la pénombre de sa chambre, il allait s’abandonner encore une fois à Scully mais cette fois c’était complètement différent. Ils formaient un ensemble qu’ils n’avaient encore jamais formé.
Une fois tout leurs vêtements à terre, il s’allongea à ses côtés et la prit tendrement dans ses bras. Une étreinte fusionnelle couronnée de baisers passionnés eux même coupés d’une multitude de leurs petits frères tout aussi désireux. Ses mains s’aventurant sur un terrain encore inconnu mais toujours désiré, sa poitrine. Sous ses caresses Scully se rapprocha encore d’avantage de son amant.


Leurs jambes s'entremêlèrent dans une danse lente et sensuelle. Leur désir augmenta rapidement. Les baisers devenaient frénétiques, violents, sauvages. De profonds soupirs sortirent de leur bouche. Ils s'agrippèrent l'un à l'autre, pour tout ressentir encore plus intensément.
D'un geste brusque, il la plaqua sur le dos. Ils s'arrêtèrent un moment, le souffle coupé, le regard enflammé, chaque muscles tendus.
La main tremblante, il lui replaça une mèche de cheveux qui lui recouvrait un oeil. Un léger sourire vint éclairé son visage.
Il frôla lentement l'intérieur de sa cuisse, un appel pour lui faire comprendre qu'il était prêt, qu'ils atteindraient ce moment unique et si précieux, dans quelques instants....

Le rythme de leurs caresses s’accéléra. Leurs respirations ne tardèrent pas à ne faire plus qu’une. Elle avait de plus en plus de peine à garder les yeux ouverts sous cet assaut de bien-être. Par moment, elle en avait le souffle coupé. Lui, au contraire, lui paraissait serein et au sommet de sa forme.
Un dernier mouvement de rein, un dernier souffle, elle ferma les yeux, abandonnée, sereine, tremblante, étourdie.
Il retomba sur elle, épuisé, éreinté.
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MessageSujet: Re: un don de...soi?!   un don de...soi?! EmptyJeu 24 Juil - 0:52

Elle ouvrit les yeux. Le vent dehors faisait rage. Elle ne reconnu pas tout de suite la chambre où elle se trouvait. Cependant, elle reconnu tout de suite cette odeur qui avait le don de la rassurer. Elle se tourna lentement dans le lit et le vit. Il dormait sereinement. L’avait-elle déjà vu dormir aussi sereinement ?! Il était emmêlé dans cette couette qu’i
qu’il partageait, elle sourit. Elle profita d’une nouvelle bourrasque de vent pour se lever sans bruit et se diriger vers la salle de bain.

Elle se rhabilla en essayant de faire le moindre bruit possible. Perdue dans ses pensées, la tête ailleurs, ne sachant plus trop quoi penser de ce qu'il s'était passé la veille, elle se redirigea vers la chambre. Était-ce bien ou mal? Avait-ils fait une chose qu'ils regretteraient par la suite?
Elle enfila sa veste. Le regarda une dernière fois, et partit. Non, elle ne regretterait pas, quoiqu'il arrive.
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