Les fanfics de la Gillian Community
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 L'évanouissement!

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*Mary*

*Mary*


Nombre de messages : 77
Date d'inscription : 11/11/2008

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MessageSujet: L'évanouissement!   L'évanouissement! EmptyMar 11 Nov - 18:18

L’évanouissement


Son réveil fut cotonneux, elle ne comprenait pas ce qu’il se passait… Doucement elle essaya d’ouvrir les yeux, c’était difficile, elle respirait bizarrement, elle fini par comprendre qu’elle avait un tube dans la gorge et qu’il respirait pour elle. Etant médecin de formation elle resta calme, sachant qu’il ne servait à rien de se défendre d’une pareille machine. Entre ses doigts elle sentait une main masculine, forte mais fébrile d’émotions. N’arrivant pas à bouger la tête à cause de la machine qui la faisait respirer à un rythme qui ne lui convenait pas car trop mécanique, elle serra cette main en désespoir de cause. Alors elle entendit sa voix :
-Dana ?...Dana tu m’entends ?
-mmmmmmmh
Elle aurait tant voulu parler, mais ce tube, ce tube l’obligeait à un mutisme sans solution. L’homme qui la tenait s’était penché sur elle, il avait plongé ses prunelles vertes pleine d’espoir et d’émotions dans ses yeux couleur bleu azur. C’était lui, c’était bien lui, mais pourquoi « Dana » ? Elle n’en avait rien à faire finalement, ça lui plaisait même. L’homme l’abandonna quelques instants aux soins des médecins et infirmières pour qu’ils lui enlèvent les machines destinées, il y a encore quelques minutes, à la maintenir en vie malgré elle. Après quelques instants, qui lui parurent une éternité, l’équipe médicale se retira de la chambre pour laisser l’homme voir sa « femme » d’après ce qu’avait dit le médecin. Encore mal réveillée Dana fut prise de panique, elle avait pris l’erreur du médecin pour la réalité, elle n’était pas mariée… Mais elle comprit, dès que Mulder se pencha sur elle pour lui dire un bonjour particulièrement soulagé, elle comprit que Mulder avait du veiller sur elle pendant son coma, et que cette présence masculine, inquiète, ne pouvait être, aux yeux du médecin, que celle d’un mari pour sa femme. Alors elle sourit, heureuse de ce lapsus.
-Salut ! Il lui souriait, Tu m’as fait un drôle de coup tu sais…
-Comment ça ? Je ne me souviens de rien, pourquoi je suis là ?
-Scully… reste calme tu veux ? Tu t’es évanouie pour ne plus te réveiller il y a trois semaine de cela. Nous étions au bureau, c’était un samedi, nous plaisantions sur que nous allions faire la semaine suivante, et … il était ému, inquiet… et t’es évanouie !
-Mais dis-moi ce qu’il y a ?...Mulder ??? Elle le regarda avec insistance ce qui eu pour effet, comme d’habitude, d’avoir une réponse.
-C’est…il baissa les yeux, ce n’était pas une habitude chez lui que de se défiler du regard… Scully c’est ton cancer ! Tu m’as fait très peur, j’ai… j’ai cru…
Elle prit son menton dans ses doigts délicats pour l’obliger à la regarder dans les yeux.
-J’ai cru que je te perdais…
Les yeux de Dana laissèrent s’échapper deux larmes qui roulèrent sur ses joues. Depuis combien de temps attendait-elle qu’il lui dise des mots doux comme ceux là…
-Mulder ? Mon cancer ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
Sa voix tremblait, ses larmes étaient retenues mais lui, il les voyait, il la connaissait par cœur, il savait quand elle n’allait pas bien, il était le seul avec qui elle laissait tomber ces remparts de glace qu’elle érigeait pour se protéger.
-Tu vas très bien, j’ai pris la décision de te faire opérer, tu m’avais nommé tuteur…il baissa les yeux, peu fier de la décision qu’il avait prise. Mais tu es sortie d’affaire… il sourit… ils ont pu tout enlever Scully.
-Alors dis-moi ce qui te tracasse…
-Cela fait trois semaines que j’attends que tu te réveilles de cette opération, j’ai cru que je t’avais tuée…
-Je suis vivante, je suis éveillée, et…Mulder… c’est grâce à toi !
Elle lui sourit faiblement. Elle ne lui en voulait pas, il le lisait dans ses yeux, il était soulagé.
Cela faisait maintenant deux semaines que Dana était sortie de son coma, Mulder venait la voir tous les jours, ainsi que Maggie Scully. Aujourd’hui, elle sortait de l’hôpital et il avait été convenu que la jeune femme s’installerait chez son partenaire quelques temps afin de reprendre un rythme normal. Dana était heureuse de cette décision, elle allait vivre quelques jours avec l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde, seulement il l’ignorait et elle ne savait si Mulder éprouvait la même chose à son égard. Mulder attendait Scully chez lui. C’est Maggie qui amènerait Scully jusqu'à sa résidence provisoire, ainsi le coéquipier de sa fille pouvait préparer son arrivée.
Il était assis sur le canapé, calme mais impatient. Il allait enfin goûter à la délicieuse présence permanente de sa partenaire pendant quelques jours. Ses sentiments à l’égard de la jeune femme lui devenaient de plus en plus durs à refouler, surtout depuis cet évanouissement dont il avait été le seul témoin. En plus de cette épreuve, il découvrit, en emmenant sa coéquipière aux urgences, qu’elle l’avait nommé tuteur de sa vie, décisionnaire des soins à lui prodiguer en cas d’incapacité de la part de Scully à prendre elle-même les décisions. Cette découverte l’avait paralysé, de peur et de fierté, peur de ne pas faire le bon choix pour elle mais fier qu’elle lui confit sa vie les yeux fermés.
Le bruit des pas des deux personnes dans le couloir de son étage le sortit de ses pensées. Il ouvrit la porte avant que Maggie n’ait le temps de frapper. Elle tenait la valise de Dana, et sa fille était derrière elle.
-Bonjour !
-Bonjour Fox ! Répondit Maggie avec un large sourire.
-Fox ? Chuchota Dana en passant devant son partenaire le regard interrogateur.
-Je t’expliquerais ! Lui répondit-il en chuchotant également, en accompagnant ces quelques mots d’un clin d’œil complice qu’elle lui connaissait bien, surtout lors de leurs échanges de regards pendant les interrogatoires.
Après une bonne heure pendant laquelle ils prirent un café tous les trois, Maggie s’éclipsa pour laisser sa fille s’installer et prendre ses marques chez son partenaire. Maggie savait parfaitement que ces deux là finiraient un jour par s’avouer leur amour, et le fait d’avoir insisté pour que Dana s’installe chez Fox n’était pas innocent. En effet elle espérait bien que ces quelques temps ensembles leur permettraient de se dévoiler l’un à l’autre.
Scully défit sa valise et installa ses affaires sur une étagère de l’armoire de Mulder que celui-ci avait libérée à son intention. Pendant ce temps, elle mettait ses idées au clair, certes elle allait vivre ces quelques jours auprès de l’homme qu’elle aimait, mais elle devait rester impassible, il ne devait pas le savoir. Leur amitié était si belle qu’elle avait peur de la briser en faisant paraître ses réels sentiments au grand jour. De son côté Mulder se livrait aux mêmes réflexions, mais lorsque Dana apparue vêtue d’un de ses vieux T-shirt dans l’embrasure de la porte de la chambre, il ne pu s’empêcher de vouloir la prendre dans ses bras et de l’embrasser. Le regard surpris et interrogateur de son partenaire amena la jeune femme à répondre à la question qu’il n’avait pas eu besoins de poser, comme souvent.
-Je…J’ai oublié ma chemise de nuit, alors je t’ai empreinté un T-shirt. Elle baissa les yeux, gênée…Ca ne t’ennuis pas ?
-Oh non non, pas de problèmes !
Ses yeux glissèrent sur les courbes de sa coéquipière et se rendit compte que le T-shirt ne la couvrait que jusqu'à mi-cuisses. S’apercevant de ce regard, Dana alla s’assoir sur le canapé et replia ses jambes sous elle afin de passer le T-shirt autour de ses genoux. Mulder lui tendit une couverture :
-Ne prend pas froid, ta mère m’en voudrait ! Il esquissa un sourire.
-Merci. Elle se couvrit sans plus attendre, flattée des regards de cet homme séduisant sur elle mais tout de même gênée. Au fait ? En quel honneur maman peut-elle t’appeler par ton prénom ?
-Tu es jalouse ma parole ! Plaisanta-t-il.
Elle détourna son regard du sien, gênée.
-Non mais j’aimerai comprendre, tu déteste ce prénom !
-Pendant tes trois semaines de coma, puis tes deux semaines de convalescences, nous avons déjeuné ensemble tous les midis.
Le regard de la jeune femme s’encra au plus profond des prunelles d’un vert vif de son partenaire. Ce regard lui suffit pour comprendre sa question.
-Oui, tu sais, elle était très inquiète…et… moi aussi… Il baissa les yeux. Cela nous faisait du bien de pouvoir parler de ton état à d’autres personnes que des membres de l’équipe médicale.
-Mulder…
Il la regarda, avec tristesse. Troublée par ce regard, elle détourna le sien pour aller le poser sur l’aquarium où dansait la soucoupe volante destinée à oxygéner l’eau.
-Merci. Elle baissa les yeux.
Il n’avait pas besoins de lui demander, il savait pourquoi elle avait prononcé ce mot. L’heure avait avancé et ils étaient tous deux très fatigués par les évènements de ces derniers jours. Scully alla se coucher dans le lit de Mulder alors que celui-ci s’apprêtait à passer plusieurs jours dans le canapé. La jeune femme sombra dans le sommeil dès qu’elle fut couchée. A l’inverse, Mulder ne trouvait pas le sommeil, ce n’était pas à cause du changement de « lit », non, mais sa partenaire occupait toutes ses pensées. Vers 3h00 du matin il finit par s’endormir.
C’est l’odeur du café qui le tira du sommeil. Scully avait enfilé un jean sous le T-shirt dans lequel elle avait dormi, elle n’arrivait à se résoudre à l’enlever. Il la regarda, l’admira, alors qu’elle versait du café dans deux bols, elle leva les yeux et surpris le regard de son coéquipier, son regard prit alors un air malin :
-Tu vois quelque chose d’intéressant à regarder Mulder ? Lança-t-elle, un sourire moqueur aux lèvres.
Il détourna les yeux, gêné :
-Oh non… euh tu nous prépare quoi ?
Il s’approcha de la table de la cuisine, elle lui tendit un des bols qu’il prit avec un merci dans le regard qui suffisait pour qu’il n’ait pas le besoins d’ajouter une parole. S’en suivit une matinée faite de discutions et de silences tout aussi expressifs que les conversations.
Pour ces deux semaines que Scully allait passer chez lui, Mulder avait prit les congés qu’il avait en retard. Au bout d’une semaine passée ensemble, une nouvelle complicité les liait, ils en étaient heureux mais rien n’avait changé dans leur relation. Maggie passait prendre un café de temps à autre et ne faisait que constater avec tristesse que ni l’un l’autre ne se jetait à l’eau.
On était lundi, dans une semaine Scully rentrerai chez elle et le travail reprendrait. Ce matin là, elle s’était réveillé avant Mulder, et le voyant étendu sur le canapé, cet air impassible mais pourtant perturbé sur le visage, elle n’avait pu résister à s’assoir à ses côtés. De ces doigts fins et habiles, elle remit en place quelques mèches de cheveux châtain qui retombaient sur le front large de cet homme qu’elle aimait. Elle avait envie de se blottir contre lui, elle se sentait fragile depuis son coma et seule la présence de Mulder arrivait à lui procurer un sentiment de protection, de sécurité. Finalement elle ne pu résister à la tentation, elle s’étendit quelques minutes aux cotés de son partenaire. Puis elle se releva, et alla préparer le petit déjeuner, presque frustrée qu’il ne se soit pas réveillé.
Le soir même, alors qu’ils discutaient de tout et de rien, elle s’endormit sur l’épaule de Mulder. Attendrit par son visage angélique, il lui caressa la joue, puis la prit dans ses bras. A demi réveillée elle passa ses bras autour du cou de son partenaire le temps que celui-ci la transporte jusque dans son lit. Il l’enfouit sous les couvertures et déposa un tendre baiser sur le front de la femme qu’il aimait. Celle-ci répondit à ce geste, les yeux fermés, en lui caressant la nuque. Heureux de cette réponse, il la contempla et retourna dans le canapé pour se coucher.
Dans la nuit, elle fut prise de fièvre, ses gémissements réveillèrent Mulder, il se leva pour aller voir. Scully était découverte, son T-shirt remonter jusque sous la poitrine, il admira quelque seconde le corps pur et magnifique de la jeune femme. Puis il constata qu’elle avait froid, il la recouvrit, repoussa les cheveux de son visage et lui caressa la joue. Au moment où il tournait les talons elle lui saisit le poignet :
-J’ai froid, j’ai besoins de toi. Sa voix tremblait.
Il prit alors la décision de la rejoindre dans le lit, elle se blottit, dos à lui, au creux de ses bras. Peu à peu elle arrêta de trembler, puis s’endormie, apaisée. Lui rêva quelques minutes avant de s’endormir, toujours avec sa partenaire blottit contre lui.
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*Mary*

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MessageSujet: Re: L'évanouissement!   L'évanouissement! EmptyMar 11 Nov - 18:18

Un trait de lumière qui caressait le visage de Mulder le réveilla. Il s’aperçut alors, que dans son sommeil, Dana s’était retournée, elle lui faisait maintenant face, toujours blottie contre lui. Il lui replaça une mèche de cheveux roux qui lui tombait sur les yeux. Ce geste la réveilla. Elle leva les yeux, ils se regardèrent longuement, puis elle posa sa main sur la joue de son partenaire, le pouce caressant les lèvres de celui-ci. Ce geste d’affection fut perçut par Mulder comme un signe, elle lui disait qu’elle était prête, à présent il était sûr. Longtemps il s’était demandé si Scully éprouvait autre chose que de l’amitié et de la tendresse pour lui, mais ce geste, ce simple geste, ainsi que le bleu profond et intense de ses yeux lui disaient qu’elle était prête, elle n’attendait que ça. La jeune femme vit alors son coéquipier pencher la tête vers son visage, et elle savait que leurs lèvres allaient bientôt fusionner dans un baiser passionné, plein de l’amour qu’ils avaient refoulé depuis des années.
Le baiser fut long, doux et sucré, plein d’amour, comme ils l’espéraient tous les deux. Tout en gardant son regard plongé dans l’océan des yeux de son Amour, Mulder resserra son étreinte afin de rapprocher Dana de lui. Constatant qu’elle se laissait faire, il passa sa main sous le T-shirt et lui caressa le dos, il sentit alors qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Sentant cette main puissante remonter jusqu'à sa nuque, Dana esquissa un merveilleux sourire qui découvrit ses dents blanches et parfaites. Fox ne pu résister à l’envie d’un second baiser à la vue de ce sourire, il l’embrassa donc puis il déposa un doux baiser dans la nuque. Elle avait passé ses bras autour de son torse et lui, avait descendu une main sur la hanche de la jeune femme. Ils se déshabillèrent mutuellement, tout d’abord du regard, puis ils succombèrent au désir devenu trop grand à force de l’attente de ces dernières années. Ils laissèrent leur amour s’exprimer fortement, tendrement, intensément avant de s’endormir dans les bras l’un de l’autre.
Ils se réveillèrent, heureux, amoureux. Ils décidèrent de sortir prendre leur déjeuner au restaurant avant de revenir dans l’appartement pour goûter à leur bonheur naissant. Le reste de la semaine passa, ils restèrent ensembles sans jamais se séparer une seconde. Maggie avait constaté un changement entre eux qui ne pouvait que la ravir. Les yeux de sa fille s’étaient allumés d’une lumière nouvelle qui n’exprimait que le bonheur et l’amour pleinement assumé. A peine une semaine qu’ils étaient devenus un vrai couple, et déjà des projets d’avenir les animaient, ils regardaient les annonces pour trouver une maison. Mais une question noire se profilait à l’horizon, comme ils étaient devenus partenaires dans leur vie privée, ils devaient se résoudre à être séparés pour le travail, car tel était le règlement du Bureau Fédéral d’Investigation. Dana fut claire à ce sujet, elle voulait quitter le FBI depuis déjà quelques temps mais ne l’avait pas fait pour lui, pour rester à ses côtés, car elle ne pouvait se passer de sa présence.
Fox épaula Dana dans sa décision et même alla jusqu'à la suivre. Il décida de revenir à ses premiers amours professionnels, il travaillerait chez lui, et serait ainsi toujours aux côtés de la femme qui était sa moitié, son ange gardien, son âme sœur. Il reprendrait donc l’écriture et Dana ouvrit un cabinet médical privé.

Cela faisait maintenant quelques mois que les deux agents avaient donné leurs démissions. Ils s’étaient installés sous le soleil de Californie. Le directeur adjoint Skinner reçut ce matin là à son bureau, une enveloppe qui n’avait pas le format réglementaire. Surpris, ce fut la première qu’il décacheta. Dedans il découvrit un faire part de mariage qu’il l’invitait à participer à la cérémonie. Sur la photo qui l’accompagnait il avait le plaisir de voir ses deux anciens agents, qu’il avait réunit plusieurs années au par avant pour les affaires non classées. Le couple arborait un sourire des plus radieux et à la grande joie du directeur adjoint, il remarqua que le ventre de Dana avait pris une courbe maternelle…
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