Les fanfics de la Gillian Community
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Helo

Helo


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MessageSujet: Encerrar.   Encerrar. EmptySam 26 Aoû - 22:56

Auteures: JeN.&Hélo.
Date: Du 26 août au ...
Genre: Univers Alternatif.
Avertissement: Aucun.
Disclaimer : Nous prenons juste les "corps et personnalités " de Mulder et Scully. Nous n'utilisons même pas leurs noms ! Sinon ne nous faites pas de procès, On économise deja pour pouvoir se voir. Les personnages de Mulder et Scully ne nous appartiennent pas.
Commentaire : Cette fic est pour toi, Julia. De la part de JeN et moi-même. Bon anniversaire à une amie merveilleuse. Merci de faire partie de notre vie. On espère sincèrement qu'elle te plaira car on y a mis tout notre coeur. Et Merci pour ce magnifique titre ! On t'aime !


°° Encerrar °°





Des murmures tout autour. Ironie du sort, cette berceuse la tira doucement de son sommeil. Une odeur de café et de croissants chauds, le cliquetis des couverts. Et soudain, un cri, retentissant, celui d’un enfant qui pleurait, acheva de la sortir de cet état léthargique. L’avion n’avait pas encore décollé, mais elle avait déjà trouvé le temps de s’assoupir. Décision fut prise de commander un café, remède indémodable pour rester éveillée.


Des voix. Des dizaines de voix se vaporisaient tout autour de lui. Un couple se demandait quelle couleur ils allaient choisir pour le berceau de leur futur enfant. Un vieillard posa délicatement sa main sur celle de sa femme stressée. Apeurée. Soucieuse. Première fois qu’ils prenaient l’avion en 60 ans de mariage. Il fallait une première a tout, avait suggéré l’hôtesse en leur apportant deux cousins. Le frôlement des doigts d’une personne sur le clavier de son ordinateur le fit se retourner. Probablement un homme d’affaire. La peur devenait tout doucement maîtresse de son corps et de son cœur. Sûrement la seule femme qu’il ait connu depuis longtemps. Très longtemps. Trop longtemps. Il haïssait voyager en avion. Voir tous ces gens heureux partir en vacances. Et lui seul. Comme toujours. Il voyageait seul pour son travail. Il commanda un verre de whisky, solution efficace contre toutes sortes de problèmes.


Une sensation de chaleur envahissante s’empara d’elle. Avec délice, elle avala une gorgée de café fumant. Odeur enivrante et rassurante. Véritable ami, c’est lui qui la soutenait dans son travail épuisant. Sauver des vies n’était pas de tout repos. Fermant les yeux, elle imagina ses retrouvailles avec sa famille. Un sourire se posa avec douceur sur ses lèvres, éclairant son visage de mille lumières. Cela faisait beaucoup trop longtemps que ce n’était pas arrivé. Instant délicieux qui ne pouvait pas durer éternellement. Un tremblement soudain, inattendu, presque de trop. Ses doigts se crispèrent lorsqu’elle jeta un œil à travers le hublot : l’avion n’avait pas encore décollé qu’un puissant vertige s’empara d’elle.
Sa voix se brisa alors que le verre glissa de ses mains, laissant le liquide alcoolisé couler sur les plans qu’il vérifiait et, par la même occasion, sur son pantalon neuf. Il hurla.
Son sang ne fit qu’un tour. Un cri, encore un autre. Ce vol ne serait pas de tout repos. Elle se retourna pour regarder, amusée, un homme en colère, visiblement trop angoissé par ce moyen de transport. La peur se lisait sur son visage.
L’appareil venait simplement d’émettre un tremblement capricieux lorsqu’il avait eu le malheur de porter le verre à sa bouche. Un choc. Une secousse. Une collision. Une énorme tâche s’était dessinée sur ses travaux et ses vêtements. Décidément, la chance n’était pas de son côté aujourd’hui. Etait-ce le destin qui s’acharnait sur cet homme désespérément au bord du gouffre ? Sa colère éclata. Une fois de plus sa présence allait être remarquée. Négativement. Toute l’attention était braquée sur lui. Son regard se perdit au loin, presque gêné. Jusqu'à ce qu’il croise celui de cette femme. Elle souriait. Elle osait sourire. Ses yeux dans les siens. C’en était trop : il fulminait. Le cliquetis de sa ceinture qui se détachait. Il s’était levé d’un bond, sans vraiment réfléchir. Avançant à grands pas dans l’allée, il bouscula celle qu’il jugeait trop insolente et s’installa sur le siège vacant, à ses côtés. Pas un mot ne fut prononcé avant qu’il ne plante son regard dans le sien.
Elle l’avait vu débarqué, le regard toujours rieur, sans vraiment comprendre son attitude.
Elle souriait. Elle osait sourire. Elle souriait toujours. Elle l’agaçait.


- Je peux savoir ce qui vous fait rire ?
- Je peux savoir de quel droit vous m’agresser de cette façon ?
- Moi ? je vous agresse ? Vous venez de vous moquer de moi ouvertement et c’est moi qui vous agresse !
L’hôtesse choisit ce moment pour intervenir.
- Vous devez attacher vos ceintures. Nous décollons.
- Mais, Je ne suis pas a ma place. Je dois retourner …
Mais elle l’interrompit. Sa voix se voulait sèche et autoritaire.
- Je suis désolée mais vous n’avez pas le choix. Ca serait trop dangereux.
- Mais mon siège se trouve juste a deux secondes d’ici. C’est stupide !
Mais elle était déjà partie. Le panneau lumineux indiquait que la ceinture de sécurité devait être bouclée. A contrecœur, Il obéit.
- Je m’appelle Sarah.
Le sourire aux lèvres, celui qui ne la quittait plus depuis que ses yeux s’était posés sur cet homme, elle tendit une fine main dans sa direction. Il ouvrit de grands yeux. Jusqu’à ce qu’ils se plantent dans les siens. Même ses yeux souriaient. Il ne s’en était pas rendu compte, mais sa main venait de saisir celle de la jeune femme.
- Lucas… dit-il en tournant la tête, le regard dans le vide.
Elle avait plongé la tête dans un magazine, lui regardait désespérément à travers le hublot. Condamné à compter les nuages et à voyager avec ce sourire désagréable à ses côtés. Il aurait pu imaginé le pire, le pire n’aurait jamais ressemblé à ça.

- Vous n’allez pas bouder pendant tous le voyage ? dit-elle enfin.
Elle n’obtint qu’un regard noir de colère. Un noir qui se dissipa. Doucement, lentement.

- Vous avez raison, je m’excuse.
L’ébauche d’un sourire se dessina sur ses lèvres. Comment cette femme faisait-elle pour le mettre de bonne humeur ? Lui, éternel colérique. Il ne la quitta plus des yeux pendant cinq minutes, juste le temps qu’elle s’en rende compte. Le moment tant redouté arriva enfin. L’avion décolla. Ses mains s’accrochèrent au siège. Tous ses muscles se crispèrent. Il hésita puis effleura du bout des doigts les siens. Elle le fixa, interloquée. Un haussement d’épaules. Signe qu’il ne comprenait pas plus qu’elle cette alchimie tout aussi naissante qu’étrange entre eux. L’appareil était désormais stable. Il volait a une altitude de dix mille mètres.
- Laissez-moi deviner. Je parie que vous êtes un homme d’affaire ?
Il se retourna vers elle. Ce petit jeu l’amusait déjà.
- Non raté. Mais bien essayé.
- Comptable ? Je vous vois bien manipuler l’argent des gens.
- Je vous remercie. Mais non.
- Chirurgien peut être alors ? Disséquer les gens juste après le déjeuner, quoi de plus distrayant.
- Essayez encore. Je vous croyais plus maligne que ça.
- Flic peut être ?
- Architecte !
- J’en étais pas si loin.
- Vous voulez rire ? Vous en étiez a des kilomètres !
- On va voir si vous faites mieux. Quelle est ma profession ?
- Médecin !
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Helo

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MessageSujet: Re: Encerrar.   Encerrar. EmptyLun 28 Aoû - 0:23

Un silence s’installa. Ses yeux se réfugièrent au coin d’une page du magazine qu’elle tenait encore. Il s’en empara, la forçant à le regarder, avant de lui demander :
- J’ai raison n’est-ce pas ?
Le rouge lui monta aux joues.
- Mais vous êtes de la CIA ou quoi ?
C’était trop tard. Un fou rire menaçant venait de s’emparer d’eux. Quitte à se faire remarquer dans tout l’appareil, autant le faire à deux.
- Je vous vois bien médecin légiste.
- Quel métier joyeux. Dommage, vous étiez bien parti.
Son regard se posa alors sur la tasse de café qui trônait encore devant elle. Son visage s’illumina.
- Vous êtes urgentiste ?
- Ma fatigue se lit-elle à ce point sur mon visage ?
- Je dois vous avouer que c’est votre goût prononcé pour la caféine qui m’a mis sur la piste.
Elle sourit. À nouveau. À la différence que, cette fois, lui aussi souriait. Une hôtesse s’arrêta à leur hauteur. C’est alors qu’il commanda deux cafés, avant de lui tendre une tasse, le regard rieur.
- Ce n’est pas un rythme trop dur à tenir ?
- De quoi vous parlez ?
- De votre métier.
- Ah, oui. Disons que j’ai l’immense chance de faire ce que j’aime.
- Sur ce point, nous sommes identiques.
- Et vous ? vous aimez ce que vous faites alors ?
- C’est une façon de voir les choses. Disons que, aussi désespérant que cela puisse paraître, mon métier représente toute ma vie.
- Sur ce point, nous sommes identiques.
Conscient des répercutions qu’aurait sa phrase tout ou tard, elle plongea son regard dans sa tasse. Il l’imita.
- Vous me rendez mon magazine ?
- Vous vous ennuyez déjà ?
- Non c’est juste que … vous ne dites plus rien.
- Vous non plus je vous signale.
- On n’a plus trois ans !
- Parlez pour vous. Moi je crois encore au père Noël !
- Et moi à la petite souris.
- Vraiment ? demanda-t-il le plus sérieusement du monde.
Les traits de son visage se transformèrent en ceux d’un petit garçon. Elle ne put s’empêcher de rire, d’où les quelques problèmes qu’elle rencontra pour parvenir à avaler correctement sa gorgée de café.

- Je rêve ou vous vous moquez à nouveau de moi ?
- Je n’oserais pas, dit-elle d’un ton qui se voulait posé.
- Si, vous vous moquez de moi.
- Je vous jure que non, fit-elle en lui arrachant le magazine des mains.
Et elle retourna à sa lecture, laissant place au silence. À un long silence. Un silence qui laissa le temps à une mère de moucher trois fois son enfant, à deux maris de s’endormir, bercés par les plaintes incessantes de leur femmes, à des mains de se serrer et de se desserrer, à des baisers de s’échanger, et à une dizaine de cafés de disparaître au fond des estomacs des voyageurs.

- Vous n’avez pas répondu à ma question.
- Quelle question ?
- Vous croyez vraiment à la petite souris ?
Seul un sourcil daigna lui répondre en se relevant, signe d’incompréhension.
- Vous trouvez vraiment que j’ai l’air de croire a la petite souris ?
- Pour être sincère : non pas vraiment. Mais on ne sait jamais. Depuis que je suis monté dans cet avion, j’enchaîne surprise sur surprise.

Pendant qu’un homme et une femme apprenait a se découvrir, un passager jouait maladroitement avec son couteau. Se balançant d’avant en arrière, il psalmodiait des prières. Ils y étaient presque. Dans moins d’une heure Dieu les accueillerait dans son royaume. Ils seraient enfin libres. Il jeta un regard furtif a son ami, assis deux rangées devant lui. Celui-ci lui fit signe d’attendre. Le bon moment n’était pas encore venu. La patience était la vertu des vainqueurs, comme leur avait appris une fois leur chef.
Personne ne remarqua la personne de cet homme banal. La sérénité et le calme pesaient sur ce vol. Et pourtant


Repoussant une mèche de cheveux roux derrière son oreille, elle ferma son magazine de l’autre, avant de le ranger.
- Désolée de vous décevoir. Je ne m’entends pas très bien avec ce genre d’histoires.
- Quel dommage, j’en connais plein.
Ses yeux brillaient de mille feux. C’était encore ceux d’un enfant. Un enfant qui rêve encore, qui croit encore, et qui veut croire encore. Trop souvent confrontée aux plus dures réalités, elle se réfugiait et se construisait en fonction de ce qu’elle avait pris le temps d’apprendre, de connaître et de cerner parfaitement, prenant peur dès que quelque chose d’inconnu se présentait à elle. À la crainte succédait l’envie de connaître, de savoir, et si les résultats obtenus n’entraient dans aucune logique, elle fermait les yeux et fuyait l’évidence. Elle ne l’aurait jamais avouer à personne, mais elle enviait ce regard enfantin. Elle aurait voulu, mais elle n’avait ce courage-là. Elle avait peur de croire. Triste réalité. Alors pourquoi aujourd’hui ressentait-elle ce désir au fond d’elle ? Le désir d’écouter cet homme. De s’évader. Juste une fois.
- Quelles genres d’histoires ?
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