Les fanfics de la Gillian Community
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 Les Temps Changent

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*LuciOle*

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MessageSujet: Les Temps Changent   Les Temps Changent EmptyDim 29 Juin - 0:53

Assis, les fesses sur le dossier et les pieds sur le banc, Mulder mangeait des graines de tournesols. Il prenait soin de décortiquer chaque graine avec ses dents et de lancer la coquille le plus loin possible avec sa langue. Le printemps se trouvait à mi chemin de sa courte route. Pas un nuage ne se faufilait à l’horizon, juste un ciel parfaitement bleu. Le soleil chauffait de façon modérée. Mulder avait retiré sa veste et retroussé les manches de sa chemise bleu clair. Il n’avait jamais remarqué jusqu’à ce matin, qu’un banc vert se trouvait à cet endroit, sur le trottoir, devant le bureau fédéral de Washington. Depuis qu’il y était assis, il observait les gens passer. Peu, très peu avait le sourire aux lèvres. De nos jours, qui aimait se lever en étant heureux d’aller travailler ? Beaucoup portait les mêmes vêtements. Un costume noir ou gris avec une cravate assortie et une chemise blanche. Il découvrait de nouvelles têtes et se rendit compte qu’il ne connaissait pas les trois quarts qui franchissait la porte. Lui, l’ermite connu de FBI s’étonnait de ne pas connaître tout le monde. Il sourit. Un vent frais passa et prit sur son passage une feuille morte. Mulder la regarda tourbillonnait et disparaître derrière une voiture. Bon nombres d’automobilistes s’énervaient contre d’autres. La circulation était difficile et comme chaque matin, une cacophonie de klaxons résonnait dans la ville. On aurait put croire à un concourt, celui qui donner le plus de coup ou encore celui qui restait le plus longtemps, la mains sur le klaxon ou encore celui qui avait la plus belle ou la plus puissante sonnerie. Sauf que tout klaxon se ressemblait. Mais un bruit sourd lui parvint jusqu’aux tympans. Puis un deuxième. Puis trois. Ils se rapprochaient. Mulder arrêta de penser. Il les connaissait par cœur. Son cœur prenait la même cadence à chaque fois. Il dirigeât sa tête vers la provenance de ce son. Il regarda sa partenaire s’approcher. Vêtue d’un tailleur noir et d’un débardeur blanc, elle marchait avec une extrême élégance. Il s’était toujours demandé comment elle pouvait marcher avec des talons si haut. Sa jupe arrivait à la hauteur de ses genoux. Son badge avec sa photo dessus, ornait sa veste. Photo qui datait depuis 7 ans, bientôt 8. Elle avait changé. Il l’avait toujours trouvé attirante mais la maturité et l’âge la rendait magnifique. A ce moment ces cheveux roux qui arrivaient juste au dessus des épaules volèrent avec une nouvelle brise. Elle replaça une mèche derrière l’oreille et s’arrêta en face de lui, le gratifiant d’un sourire. Leurs regards se rencontrèrent. Elle plissa légèrement les yeux à cause du soleil. Mulder admira se mouvement que venait de faire le nez de sa collègue. Se plisser comme si cela allait l’aider à y voir plus claire. Il avait remarqué que ses tâches de rousseurs étaient ressorties avec le soleil. Il se leva lentement. Elle attrapa la veste de son ami posée négligemment sur le banc et lui tendit. Il la remercia silencieusement, d’un simple regard et d’un sourire. Elle appréhendait ce qui allait se passer. Une fois les portes du Quartier Fédéral, ils ne pourraient plus reculer. Il n’était que 9 heures et la journée promettait d’être longue.

- Tu es prête ?

Il sonda son regard. Il lut la détermination dans ses yeux. Elle acquiesça. Il fit un pas et elle le retint, posant une main sur son avant bras. Il savait qu’elle angoissait un minimum. Il le lisait sur son visage. Elle lui posa elle aussi la question.

- Et toi ?

Il répondit par un sourire et un signe positif de la tête. Elle savait qu’il n’était pas rassuré et que l’appréhension était le premier sentiment qu’il éprouvait. Mais ils en avaient parlé un bon nombre de fois et se dernier regard fut le signe d’un dernier accord mutuel. C’est côte à côte qu’ils franchirent les portes du FBI. Ils entendirent à peine le bonjour de leurs collègues. Mulder oublia de retirer son arme pour passer le portail électrique tant il était perdu dans ses pensées. Il n’avait jamais remarqué que le bureau de leur directeur se trouvait si loin. Ils ne passèrent pas par le leur. Il vit qu’elle vérifia si la chose dont elle avait besoin se trouvait toujours dans sa poche intérieur. Il frissonna malgré la climatisation en panne. Quelques minutes plus tard, ils s’arrêtèrent dans le bureau de la secrétaire. Cette dernière prévint Skinner. Mulder aurait voulu arrêter le temps. Revivre chaque instants. Les bons et éviter les mauvais. Retrouver les sensations. Celles éprouvaient quand il avait retrouvé sa partenaire après ses enlèvements. Celles quand le cancer de Scully s’est avoué vaincu. Ces moments de désaccords quasi permanents qui étaient devenu un jeu pour eux deux. Ces moments passés avec elle quand elle lui redonnait le courage de continuer ou lui redonner confiance quand lui-même ne croyait plus en rien. Le bureau s’ouvrit. Mulder et Scully entrèrent. Les dès étaient à présent jetés. On était lundi matin. Il était 9h05.
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*LuciOle*

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MessageSujet: Re: Les Temps Changent   Les Temps Changent EmptyMer 2 Juil - 19:24

- Entrez, assez vous. Bien, que me vaut ce rendez vous matinal ?

Skinner observait ses deux Agents. Assis à la même place que d’habitude, Mulder avait les mains jointes sur son ventre, la tête baissée regardant ses doigts jouer ensemble nerveusement. Scully ne paraissait pas moins nerveuse. Il la vit retirer une enveloppe de la poche intérieure de sa veste. Elle tendit ce papier à son directeur qui la prit tout en regardant son Agent. Il pensa à une chose mais ne voulait y croire. Il attendit ses explications. Elle s’exécuta.

- Voici ma lettre de démission … à effet immédiat.

Mulder releva la tête pour observer la réaction de son supérieur puis repris sa position initiale. Walter Skinner ne savait que dire. Il fut surpris par une telle annonce. Une bombe venait d’exploser dans son bureau. Il regarda l’enveloppe blanche sans oser l’ouvrir. Son visage prit la même couleur que celle-ci. Scully affronta son regard tout en tentant de rester maître de ses émotions. Après quelques secondes d’hésitation, il prit la parole.

- C’est une plaisanterie j’espère ?
- Non Monsieur.
- Je … Je ne comprend pas. Que se passe t-il ? Pourquoi ne dites vous rien Agent Mulder ?

La colère prenait le dessus. Scully commença son explication le plus calmement possible après avoir prit une grande inspiration. Elle regarda son partenaire puis son supérieur.

- Mulder et moi … Nous nous fréquentons depuis plusieurs mois et comme le stipule le règlement je préfère donner ma démission.
- C’est tout ? Agents je vous ai déjà couverts pour plus grave alors pourquoi aujourd’hui, suivre le règlement à la lettre ?
- Parce que nous avons passés l’âge de nous cacher et parce que je ne veux pas que vos supérieurs se servent de notre histoire pour fermer les affaires non classées car un jour ou l’autre ils l’apprendrons. Monsieur je n’ai jamais mis en doute votre confiance et même si Mulder ne le montre pas, cette décision nous l’avons prise ensemble. Elle est mûrement réfléchie.
- Rassurez moi, l’incident de la semaine dernière n’y est pour rien dans votre décision ?
- Non monsieur. C’était de la légitime défense, les choses sont claires pour moi.
- Bien. Et pourquoi a effet immédiat ?
- Je commence demain à Quantico et que reculer le départ ne nous aideras pas plus.
- Bien. Je vois que vous avez déjà tout prévue … Je vous regretterez … Mais je suis heureux pour vous deux. Vous le méritez.
- Merci Monsieur. Ne croyez pas que ça soit simple pour moi de partir d’ici …
- Vous savez qu’il n’est pas encore trop tard !
- Ma décision est prise.
- Moi qui voulait vous coller deux stagiaires je pense que je n’ai plus qu’a dire non.
- Non. Au contraire. Affectez les.
- Merci de décider pour moi. Mulder venait de prendre la parole pour la première fois.
- Tu passeras plus vite à autre chose au lieu de tourner en rond …
- Agent Mulder pouvez vous nous laisser s’il vous plait.
- De toute façon j’ai du boulot.


Il se dirigeât vers la porte et en l’ouvrant, se retourna pour graver cette image dans sa mémoire. Jamais il ne la reverrait assise ici, sur ce fauteuil. Elle lui sourit. Il ferma la porte et prit la direction de son bureau.

- Monsieur, je … Je suis enceinte. Je ne voulais pas vous en parler de peur … Je ne sais pas. On ne comprend pas comment cela est possible. Pour la première fois … Quand cet homme m’a menacé avec son arme la semaine dernière, j’ai eu peur … Je ne veux prendre aucuns risques inutiles.
- Je … Félicitation. Je sais ce que ça représente pour vous et je comprends votre envie de protéger ce petit miracle. Comptez sur moi pour ma discrétion.

Skinner et Scully bavardèrent un moment puis il l’accompagna dans différends bureaux pour signer quelques papiers, rendre son badge et son arme de service. Les rumeurs ne tardèrent pas à circuler. Skinner demanda si elle comptait faire un pot de départ mais elle lui répondit négativement. « Avec 90% de personnes hypocrites je ne préfère pas, ça pourrait mal finir ». Une fois les détails réglés et deux heures plus tard, elle regagna le bureau de Mulder. Elle entra silencieusement. Il contemplait l’affiche derrière son bureau, comme souvent quand il réfléchissait. Elle s’approcha et lui prit la main. Il tourna la tête et s’aperçue que ses yeux brillaient. Aucunes larmes ne coulèrent mais l’émotion se faisait sentir. Elle ne voulait pas s’éterniser. Reculer ne servait à rien. Tout était réglé. Scully devait prendre le peu d’affaires qui lui appartenaient et partir d’ici. Dans le tiroir se trouvait quelques bricoles comme la médaille de Queequeg et le porte clef que Mulder lui avait offert. Elle l’observa, le serra et le glissa dans sa poche. Elle le garderait précieusement.

- Je te regretterais aussi tu sais.
- J’espère bien.
- Dire que c’est ici que tout a commencé …
- Et tout continue Mulder. Je compte sur toi pour trouver toutes les questions qu’ils nous manquent.
- Comment veux tu que j’y arrive sans toi …
- Si je ne te sentais pas capable de le faire seul je ne t’aurai pas laissé. Mais tu as évolué, grandi et mûri.
- Grâce à toi.
- Non Mulder. Tu es l’un des meilleurs Agents que je connaisse alors ne laisse personne te marcher dessus. Je ne serais plus dans tes jambes quand tu feras des bêtises alors essaye de réfléchir avant d’en faire ou alors appelle moi pour que je puisse te donner mon avis !

Elle le gratifia d’un sourire exquis. Elle préférait utiliser l’humour que la tristesse. Tout les deux savaient que la séparation professionnelle serait rude et prendrait quelque temps. Il l’accompagna jusqu’au hall d’entrée, croisant quelques Agents. Beaucoup jubilaient en les voyant se séparer. Sur leur passage, Mulder et Scully entendaient des choses dont ils se fichaient éperdument. Ca les amusait. « Je t’avais dit qu’un jour ou l’autre elle en aurait marre, file le fric » ou encore « Putain j’ai perdu une fortune dans ce pari de merde. » Mulder, les mains dans les poches de son pantalon, la regarda s’éloigner. Elle reçu un mot agréable d’une collègue. Scully la remercia. Puis tourna les talons pour sortir. Tout le monde les observait, allant de l’un à l’autre. Mulder souriait. Il parla assez fort pour qu’elle entende mais surtout pour qu’ils entendent tous.

- Scully !

Elle se retourna. Il avait le regard malicieux. Elle savait qu’il ne pourrait s’en empêcher.

- A ce soir à la maison !

C’était à lui de jubilait. Il n’avait pas besoin de regarder ses collègues pour savoir qu’ils bavaient tous. Elle le regarda et aurait voulu lui dire « Et tu es content ! » sachant qu’il aurait répondu « Non, fier » et l’aurait embrassé mais elle lui envoya un clin d’œil évocateur et sorti du bâtiment fédéral.
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MessageSujet: Re: Les Temps Changent   Les Temps Changent EmptyVen 4 Juil - 22:09

Il frappa sur la porte en bois. Une fois suffit et la porte s’ouvrit. Scully observa Mulder. Son visage était fatigué. Les traits étaient tirés. Les yeux cernés. Elle se hissa sur la pointe de ses pieds nus et entoura le cou de son ami. Il réfugia son front sur l’épaule droite de son amie en encercla sa taille. Ils restèrent dans cette position sans bouger pendant quelques minutes. Elle passa sa main dans ses cheveux bruns au niveau de sa nuque et laissa ses doigts masser cette zone. Scully avait passé la journée chez elle. Première journée de repos depuis plusieurs mois. Ou plusieurs années ? Elle ne savait plus. Ranger, lire et préparer sa journée de demain avaient été ses principales occupations aujourd’hui. Elle l’avait quitté ce midi et en quelques heures il paraissait exténué. Elle comprenait l’état de son ami. Se retrouver seul ou avec des inconnus dans un endroit qu’il considérait comme chez lui ne devait pas être évident. Bien sur Mulder avait toujours été un éternel solitaire mais ce bureau, ils le partageaient depuis sept ans. Sept longues années, 5 à 6 jours sur 7. Il n’arriverait pas à effacer sa trace en un claquement de doigt. Les jeunes stagiaires l’avaient d’ailleurs compris. A la première minute, leur regard s’était croisé, se disant que rien ne serait facile. Une fille. Un garçon. Mulder les aurait volontiers mis dehors mais Scully n’avait peut être pas tord, il devait passer à autre chose rapidement. Cependant il ne voulait faire aucun effort, voila pourquoi l’agent féminin vit son nom se transformer en « X » et son collègue en « Y ». Six mois de stage où ils devront apprendre à vivre avec l’un des personnages les plus caractériel du FBI. Il se desserra de cette étreinte confortable et l’embrassa. Elle referma la porte. Il retira sa veste qu’il accrocha au porte manteau, desserra le noeud de sa cravate puis se laissa tomber lourdement dans le canapé en soupirant. Il prit son visage dans ses mains. Scully se trouvait debout, les mains sur les hanches. Un sourire se dessinait sur son visage.

- Tu n’en fais pas un peu trop ?

Il prit son air enfantin qui lui allait si bien.

- Quelque chose m’a manqué aujourd’hui.
- Quelque chose ? Dit elle en se rapprochant.
- Oui … Mais j’hésite entre des soupirs d’exaspérations ou un certain pessimisme.
- Tes stagiaires n’ont pas prit le relais ?
- Je ne leur ai pas laissé le temps. Et puis ils n’ont pas l’air ouvert à toutes propositions …
- Peux tu développer sur le mot proposition ?
- Bien sur, je prends un exemple. Avant quand je demandais à ma partenaire de déboutonner ma chemise elle le faisait sans rechigner.

Elle s’assit sur lui, ses genoux de chaque cotés de ses jambes et s’exécuta.

- Comme ceci ?
- A peu de choses prés oui.

Elle arqua un sourcil.

- Je dirais … Avec un peu plus de fougues.

Elle continua, l’embrassant dans le cou jusqu’au lobe de son oreille. Il était déjà très loin quand elle s’arrêta net, reboutonnant la chemise de Mulder. Surpris, il revint à lui.

- Que tes stagiaires, homme ou femme, ne s’avisent pas de t’approcher de trop près.

Elle lui fit un clin d’œil et se releva. Il la suivit dans la cuisine.

- Je ne connaissais pas la Scully jalouse. Enfin pas si explicite que ça.
- C’est juste de la prévention. Et comment ça pas si explicite ?
- Scully voyons … Si tu crois que je n’ai jamais remarqué à quel point Diana t’insupportait …
- Je ne suis pas jalouse de toutes les personnes qui m’insupportent !
- Mais elle oui.
- Mulder j’étais juste agacée d’apprendre par le trio et non par toi que tu avais eu une relation avec elle.
- Je ne vois pas en quoi cela te regardait ! Et si cela t’a autant affecté c’est que tu en pinçais déjà pour moi à cette époque !! Dit il victorieux.
- Je t’en prie, ne prend pas tes rêves pour la réalité.
- La mauvaise fois ! Et puis tu n’as jamais su à qui je pensais quand nous étions tout les trois avec Gibson dans la chambre.
- Et bien dit le moi.
- Non … Top secret !
- Lâche.
- Jalouse.

Il l’embrassa dans le cou et s’attablèrent. Le silence paisible régnait. Ils avaient l’habitude de ne rien se dire pendant plusieurs minutes et de ne communiquer qu’avec leurs yeux. Ce soir Mulder sentait son amie ailleurs. Inquiète. Perturbée. Posant sa main sur la sienne et un simple froncement de sourcil et elle répondit à sa question muette.

- Rien … Juste que j’appréhende demain.
- Tu seras à la hauteur. Une prof exemplaire.
- Je n’ai jamais enseigné comment peux tu dire ça ? Si j’enseigne mal, j’envoie les élèves au casse pipe et c’est loin d’être mon but.
- Tu es intelligente, droite, tu juges les gens à leur juste valeur. Tu as la chance d’avoir 10 ans d’expérience derrière toi. Tu ne sors pas directement de l’école pour enseigner dans la foulée. Et puis tu n’auras pas des adolescents face à toi mais des adultes qui ont choisis d’étudier ce métier. Tu aimes les gens, tu aimes ton travail, tu aimes transmettre ton savoir faire, avec tous ces ingrédients tu sauras être cette personne juste.
- Merci …
- Comme pour notre petit miracle, tu seras une mère exemplaire.

Elle lui sourit comme une femme amoureuse sait le faire. A nouveau le silence prit place mais pour quelques secondes seulement.

- Dana ?
- Oui ? Intriguée, elle le regarda. Il se faisait rare qu’il l’appelle par son prénom malgré leur situation. Si un de tes étudiants est du genre à sauter sur tout ce qui bouge …
- Ce n’est pas un peu cliché le professeur et son étudiant ?
- Pas plus qu’une stagiaire et son maître de stage. Et puis tu peux parler avec ton Daniel Waterson.
- Touchée ! Je te promet donc de ne pas bouger, comma ça aucun problème.
- Bien.
- Bien.

Amusée par cette conversation, elle avait réussit à se détendre. Elle posa ses lèvres sur son cou et lui murmura quelque chose à l’oreille.

- Tu es mal placé pour me traiter de jalouse …

Elle s’enferma dans la salle de bain. Souriant, il s’installa devant la télévision et se mit à zapper de chaînes en chaînes. Les programmes ne le passionnaient pas. Elle ressortit quelques minutes plus tard, vêtue d’une nuisette bleu marine en soie. Scully l’observa appuyée contre le chambranle de la porte. Lui avait les yeux rivés sur son ventre qui commençait à peine à prendre une forme ronde. Elle lui sourit mais ne put cacher un bâillement. Il se leva.

- Je vais te laisser.
- Non reste. Je n’ai pas envie que la sonnerie stridente de mon réveil soit la seule chose que j’entende avant de commencer cette première journée.
- Oh et que souhaite madame à son réveil ?
- Je ne sais pas. Peut être le son de quelqu’un qui râlera que je ne l’accompagne pas au boulot.
- Ah tu peux compter sur lui !
- Très bien. Je vais donc de ce pas rêver de mon étudiant.
- Si ce charmant jeune homme pouvait avoir le visage remplit de boutons, tu m’enverrais ravi.
- Je vais voir ce que je peux faire.

Les mains sur ses fines hanches, il l’embrassa comme un jeune adolescent amoureux pouvait le faire. Doucement mais avidement. Elle se laissa faire comme une débutante, réprimant tout frissons qui s’infiltraient en elle.

Elle avait eu le réveil qu’elle souhaitait intérieurement. Il avait deviné ses pensées comme d’habitude. Mulder avait stoppé le réveil avant qu’il ne parte dans sa course folle du BIP désagréable et infernale puis avait parsemé son corps de baisers. Commençant par sa joue, son cou, son oreille puis ses lèvres. Lèvres qui affichaient un sourire radieux. La voir sourire au lever du soleil avec un regard encore endormi le faisait fondre. Il lui avait donné l’ordre de ne pas bouger et avait ouvert les rideaux de quelques centimètres, juste assez pour qu’elle s’habitue à la lumière naturelle et qu’un rayon de soleil puisse caresser sa peau. Elle l’entendit arriver et se releva sur un coude.

- Le petit déjeuner de madame est servi.
- Mmmmh … Je t’appellerai Tony désormais.
- Très bien … Angéla ! Mais évite de porter les mêmes lunettes qu’elle.

Un sourire plus tard et Mulder était entré sous la douche. Pendant ce temps elle avait savouré son repas. Mais elle frissonna et elle revint à la réalité quand une de ses nouvelles collègues se présenta. Scully avait souhaité arriver une demi heure avant que le premier cours ne commence pour prendre ses marques. Elle eu à peine le temps de se changer, de discuter et de préparer la salle verdâtre quand 6 étudiants firent leur apparition. Elle dut prendre sur elle pour ne pas rire. 4 garçons et 2 filles dont un au visage acnéique.
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