Les fanfics de la Gillian Community
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 Sex, drug and...pizza...!

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SoKo

SoKo


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MessageSujet: Sex, drug and...pizza...!   Sex, drug and...pizza...! EmptyDim 20 Juil - 19:05

Appartement de Dana Scully.

Elle entrouvrit légèrement les yeux. La tête encore dans le monde des rêves, elle avait du mal à percevoir la réalité. Ce n'est que lorsqu'elle réalisa que son réveil affichait 5h30, qu'elle comprit pourquoi elle avait autant de mal à se réveiller.
5h30! Ce n'était pas une heure pour pour se réveiller, même pour Dana Scully qui avait pourtant l'habitude des réveils matinaux.
Elle se réinstalla confortablement dans son lit quand une bouffée d'angoisse monta en elle.
Elle n'était pas seule dans cette pièce, elle entendait clairement une respiration à ses côtés.
Elle sentit brusquement quelqu'un se rapprocher dangereusement d'elle et une main lui encercler la taille. N'étant plus tellement habituée à ce genre de gestes, elle bondit de son lit, attrapa le revolver qu'elle gardait toujours dans sa table de nuit et le pointa vers la forme obscure à côté d'elle.
-Mulder?!
-Scully?
-Je peux savoir ce que tu fais chez moi et en plus dans ma chambre?
-Euh...justement j'allais te le demander...Scully? Fit-il après un moment d'hésitation.
-Quoi?Lui répondit-elle sèchement, rangeant son arme dans le tiroir.
-Tu peux m'expliquer pourquoi tu ne portes pas de vêtements et moi non plus...
Rouge de honte elle constata que depuis tout à l'heure elle lui parlait la poitrine mise à nue. D'un geste vif, elle se précipita sous le drap, ne laissant que sa tête dépasser.
Mulder jeta un coup d'oeil autour de lui et vit, leurs vêtements par terre, à côté de la porte de sa collègue. N'importe qui aurait compris que la nuit avait du être mouvementée pour ces deux-là, mais Mulder n'y croyait pas une seconde. S'il avait du se passer quoique ce soit, il s'en souviendrait. Il ne se rappelait pas avoir bu, et puis bon...c'était Scully tout de même! Il ne se serait pas passer la moindre chose sans qu'il ne s'en rappelle.
Il la regarda et lui fit un petit sourire gêné.
Mais qu'est-ce qui avait bien pu se passer?
Il décida de passer à l'action.
-Bon, Scully je vais sortir de ce lit. On ne va pas y rester toute la journée de toute façon. Tu pourrais...enfin...tu vois...fermer les yeux...
Il n'eut pas besoin de le redire deux fois. Elle se cacha entièrement sous le drap. Il se leva en essayant de faire attention mais ce qui devait arriver, arriva. Le drap partit avec lui, laissant une Scully en plein courant d'air de la tête jusqu'au ventre.
-Mulder! Mais c'est pas vrai!
Entendant son nom, le premier réflexe de Mulder fut de tourner la tête, ce qu'il n'aurait du surtout pas faire, s'il tenait à la vie.
-Mais c'est pas vrai! Redit-elle en hurlant. Mulder! Sors de cette chambre et ne te sens surtout pas obligé de me regarder avant de partir!
La tête basse et les joues rouges, il ramassa ses affaires et partit s'habiller dans le salon.
Pendant ce temps, Scully récupéra les siennes et attendit que Mulder soit prêt pour aller le rejoindre.
-Excuse moi je voulais pas vraiment crier tout à l'heure...mais tu comprends...j'étais un peu...gênée.
-Je sais. Je suis désolé moi aussi. Je voulais pas te voir n... enfin tu vois ce que je veux dire...
-Mulder?
Elle rassembla tout son courage, mettant sa gêne et sa honte de côté pour lui poser La question fatidique, qu'ils se posaient tous les deux mais avaient peur de formuler.
-Tu cois qu'on a...Tu crois qu'il s'est passé quoique soit entre nous hier soir?
Il réfléchit un moment. Comment lui dire que lui-même n'en savait rien? Il était pourtant très proche d'elle et pouvait lui dire beaucoup de choses, mais là, ce sujet était trop délicat, trop difficile à aborder.
Le silence de Mulder inquiéta Scully. Il sait quelque chose que je ne sais pas? Il se rappelle de notre soirée, mais n'ose rien me dire par peur de m'embarrasser peut-être.
-Scully, honnêtement, je ne me rappelle de rien.
-Mais ce n'est pas possible...tu dois bien te rappeler de quelque chose...Elle prit une longue respiration et s'assit sur le canapé, fermant les yeux, juste un instant pour réfléchir.

Elle sentait ses lèvres dans son cou. Elle renversa la tête en arrière. Tout était flou, imprécis. Était-ce un de ses nombreux rêves ou était-ce vraiment arrivé cette fois?

-Scully?
-Mmmh? Pardon...
Cela ne pouvait être que vrai. Les souvenirs arrivaient par bribes. Elle ne distinguait pas son visage mais savait que c'était lui. Mon dieu, mais qu'est-ce qu'ils avaient fait?
-Bon Scully, je te demandais, c'est quoi ton dernier souvenir?
Elle réfléchit et se revit brusquement dans le bureau de Mulder juste après avoir bouclé une affaire.
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SoKo

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MessageSujet: Re: Sex, drug and...pizza...!   Sex, drug and...pizza...! EmptyLun 21 Juil - 1:15

Bureau de Mulder
la veille, 18h30.

Mulder étendit ses pieds sur le bureau.
-Aaaaaah! Enfin! On a fini! Deux heures que nous sommes sur ce rapport...
Scully laissa échapper un bâillement. Ils avaient tous les deux peu dormit depuis le début de l'enquête et avaient hâte de rentrer chez eux.
-Scully, histoire de te remettre de tout ça, ça te dit une invitation au resto?
-C'est un rendez-vous? Lui répondit-elle, lui faisant un clin d'oeil.
-Disons, un repas entre collègues civilisés.
-Bon dans ce cas, j'accepte. Tu m'emmènes où?
-Il y a un italien pas loin. Bon d'accord, ce n'est pas non plus un restaurant cinq étoiles mais bon.

Ils quittèrent le FBI, et se dirigèrent vers le restaurant.

Restaurant « chez Aldo »
Lorsqu'ils entrèrent, une violente dispute éclata à l'intérieur. Apparemment, un des jeune serveur hurlait après le patron.
-Allez vous faire foutre! De toute façon vous êtes tous que des enculés! Même pas capable de tenir un resto convenablement. Mais vous vous débarrasserez pas de moi comme ça! Vous allez entendre parler de moi encore longtemps.
-Ok, Chris tu finis ta soirée et tu te barres! J'en ai marre de tes conneries!
Cette grosse voix devait être celle du patron.
-Et ben c'est sympa l'ambiance...soupira Mulder.
Il voulait voir Scully en dehors du travail pour une fois, malheureusement l'endroit n'était pas des plus réputés. Il commença à se demander si une soirée pop corn chez lui n'aurait pas été mieux.
Ils s'installèrent à une table éloignée et commencèrent à lire la carte.
-Désolé Scully, ils ne font pas de pizzas allégées. Tu devras te contenter de milliers de lipides et t'empiffrer de calories. Ça va te faire bizarre d'apprécier ce que tu manges pour une fois...
-Ah ah ah...
Une serveuse arriva, et prit leur commande.
-Scully, pourquoi on ne fait pas ce genre de choses plus souvent? C'est sympa non?
-C'est vrai mais bon tu sais, on sort du bureau tard, on est fatigué, donc on rentre chez nous se reposer.
-Bon d'accord, mais si je te dis que je m'engage solennellement à t'inviter au moins une fois par mois quelque part, tu accepterais?
Elle lui sourit d'un air coquin.
-Je pense que oui.
Il lui rendit son sourire, mais n'eut pas le temps d'ajouter quoique ce soit. La serveuse déposa deux énormes pizzas sur la table.
Scully avait déjà englouti la moitié de sa pizza, quand sa tête tourna légèrement. Elle ne distinguait plus nettement Mulder. Ses paroles devenaient incompréhensibles. Elle eut très soif tout d'un coup, et but la moitié de la carafe sans même sans rendre compte. Une bouffée de chaleur monta en elle. Elle eut du mal à respirer et c'est à demi mot qu'elle dit à Mulder:
-Il faut que je rentre chez moi.
Mulder non plus ne se sentait pas très bien, mais il pensait simplement que la ventilation était en panne. Ce n'est que lorsqu'il regarda attentivement Scully, qu'il comprit que ça n'allait pas.
Délicatement, il lui posa la main sur la joue.
-Tu veux que j'appelle un médecin? Scully, tu es toute pâle.
-Non, Mulder je veux juste rentrer chez moi.
Il ne se le fit pas dire une deuxième fois. Il laissa de l'argent sur la table, attrapa Scully par les épaules et la fit sortir.
Lorsqu'elle sentit le vent sur son visage elle se sentit tout de suite un peu mieux. Mais de s'être levée lui avait donné la nausée. Sa tête tournait de plus en plus fort, de plus en plus vite.
N'y tenant plus, elle s'éloigna de Mulder et recracha tripes et boyaux en pleine ruelle.
Ce fut une Scully, pâle, chancelante et la gorge irritée qui rejoignit Mulder, qui ne comprenait plus rien.
Il lui donna une petite tape sur la joue histoire de la réveiller, et lui tendit maladroitement un mouchoir.
À s'occuper ainsi de sa partenaire, Mulder en oubliait son état, qui empirait lui aussi.
Il puisa dans les forces qui lui restaient pour appeler un taxi.
Il installa Scully, et indiqua l'adresse de sa collègue au chauffeur.
Elle dormait à moitié, la tête posée sur son épaule.
Le chauffeur les regarda et leva les yeux aux ciel. Ils avaient l'air bien mal en point ces deux là, allez savoir ce qu'ils ont pris pour se retrouver dans cet état.

Arrivés à Georgetown, Mulder dut cette fois, porter Scully jusqu'à chez elle. La jeune femme étant incapable du moindre mouvements.
Il l'allongea doucement sur le canapé et lui mit un gant humide sur le front.
Il s'assit, posant la tête de sa collègue sur ses cuisses et ferma les yeux.
Il percevaient les couleurs différemment. Il ne s'était jamais rendu compte à quel point l'appartement de Scully était beau. Il voyait tout beaucoup plus net, plus vif, plus contrasté. Il regarda sa main, et sourit. Il n'avait jamais remarqué mais il distinguait à présent tous les vaisseaux sanguins qui parcourait son corps. Fabuleux!
Scully bougea la tête et ouvrit les yeux.
-Et Scully! Scully! Tu savais qu'on avait autant de vaisseaux dans la main?! Lui annonça t-il, fier de sa découverte.
-Mulder tu m'expliques pourquoi nous sommes allongés sur un ours polaire?
Ne voyant pas l'absurdité de la question Il resta en contemplation de sa main.
Il posait une question à Scully, qui lui répondait toujours par une autre question.
-Scully, pourquoi l' Homme a toujours voulu maîtriser les éléments. Les bateaux dans l'eau, les avions dans l'air...pourquoi ne reste t-on pas dans nos limites?
-Mulder, pourquoi angoisse t-on à l'idée de manger du chocolat, alors qu'il est sensé être apaisant pour nous?
-Scully, pourquoi l'invention des spice girls?
-Mulder...pourquoi mon père et ma soeur sont morts?
-Scully, tu crois pas que notre vie serait beaucoup plus pratiques si on avait quatre jambes et quatre bras?
Les questions allaient et venaient, du sujet le plus grotesque au plus grave. Aucun des deux ne répondaient aux questions de l'autre. Néanmoins une question de Scully arrêta Mulder dans ses questionnements.
-Mulder...tu crois qu'un jour on finira ensemble?
Le silence se fit dans la pièce, il venait de réaliser l'importance de cette question. Il la regarda comme s'il venait de se rendre compte qu'elle était bien là, assise à ses côté. Son esprit embrouillé ne lui permit pas de se concentrer et de réfléchir à la réponse adéquate. Aussi, fit-il ce que n'importe quel homme aurait fait dans ce genre de situation.
Il l'attira contre elle, et la serra le plus fort possible. Comme s'il allait la perdre, il ne savait comment lui dire ce qu'il ressentait alors il voulut lui montrer, par des gestes tendres.
Délicatement, il lui remit une mèche de cheveux derrière l'oreille, et embrassa son cou. Un geste, simple, mais qui représentait beaucoup. Ce soir ils étaient ailleurs, ne se rendaient compte de rien, n'écoutant que leurs envies, leurs désirs.
Elle ne put résister longtemps à ses assauts, et son inhibition s'étant envolée dans la soirée, elle se leva et le dirigea vers sa chambre.
Elle l'embrassa avec avidité, désireuse de goûter ses lèvres depuis un long moment déjà.
À peine la porte passée, leurs habits furent enlevés, presque arrachés. ils n'étaient plus que deux corps nus, se balançant au rythme de l'autre.
Jamais ils n'avaient fait l'amour comme ça. Bestiale, féroce, sauvage.
La nuit fut brève, mais intense. Nuit de désirs assouvis, nuit d'extase, nuit où plus rien n'a d'importance, où les mots toucher et ressentir prennent tout leur sens.
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SoKo

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MessageSujet: Re: Sex, drug and...pizza...!   Sex, drug and...pizza...! EmptyJeu 14 Aoû - 7:49

Appartement de Scully
le lendemain.
Les souvenirs revenaient à la mémoire de Scully par bouffée. Elle n'osait plus regarder Mulder en face. Mon dieu, mais comment tout ça était-il arrivé?
Une seule explication devenait possible à ses yeux: ils avaient été drogués. Jamais elle ne se serait comportée de la sorte en temps normal.
Elle priait pour qu'il ne se rappelle de rien, car plus le temps passait plus les détails lui revenaient et moins elle avait envie qu'il ne la revoit dans de telles positions.
Mais à en croire sa manière de la regarder il devait bien se rappeler de quelque chose.
En effet Mulder se rappelait. De presque tout à présent. Il n'arrivait toujours pas à réaliser que c'était vrai.
Pourtant, les images qu'il avait en tête étaient des plus...explicites, et il ne pouvait les avoir vues ailleurs. Contre la porte, sur la moquette, sur le lit, dessus, dessous...mon dieu mais ils l'avaient fait combien de fois? À croire qu'ils n'avaient fait que ça toute la nuit...ce qui était fort possible cela dit

Par nervosité, il se leva du canapé (allez savoir ce qu'ils avaient bien pu faire dessus) et commença à faire les cent pas dans le salon.
Comment réagir face à elle? Lui avait-il fait des promesses qu'il ne pourrait pas tenir? Si oui, s'en rappelait-elle?
Bon vite, trouver quelque chose, a dire, à faire peu importe...quelles étaient ses règles d'or lorsqu'il était étudiant?
-toujours aller chez la fille, jamais chez lui. Elle pourrait rester trop longtemps le lendemain.
-ne jamais donner son numéro de téléphone, le fameux « c'est moi qui t'appelle » marchait à chaque fois.
-dernière règle, très très importante, jamais coucher avec une amie.
Bon la dernière règle, c'était trop tard. Il n'avait pas couché seulement avec une amie. Non il avait couché avec ELLE. La seule avec qui il ne devait pas le faire juste pour un soir.
Il ne pouvait pas continuer, il n'était pas prêt pour une relation. Il n'était pas assez mur pour s'impliquer à fond. Elle aurait besoin de lui, encore plus que maintenant, et cette pression l'angoissait terriblement.
Bien sur qu'il avait envie d'elle, bien sur qu'elle était plus qu'une simple amie, mais il se plaisait parfois dans cette ambiguïté chaotique.
Bon maintenant que son cerveau s'était à peu près remis en marche...qu'allait-il lui dire? « bon c'était bien on reste amis quand même? » piouff ça allait être dur.
Il ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était éloigné d'elle, comme pour la préparer à prendre de la distance. Aussi car il se doutait que s'il la voyait pleurer prés de lui il craquerait complètement. Il détestait la voir souffrir, mais là ça serait à cause de lui. Il se détestait de plus en plus.
-Scully...euh...pour hier soir...
Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase, Scully ferma les yeux et serra les dents. Elle savait très bien ce qui suit après ce genre de mots. Elle ne voulut même pas entendre le reste pourtant elle ne fit rien pour l'interrompre.
-Écoute Scully, hier je ne sais pas ce qui m'a pris mais j'ai l'impression qu'on était pas dans notre état normal. Je ne sais pas si tu te rappelles des mêmes choses que moi, j'en reviens même à espérer que non. Tu es ma collègue et ça me gêne de te voir comme une...
Il n'acheva pas sa phrase.
-Comme une quoi? Dis-le Mulder...
Elle ne hurlait pas, mais son ton était sec, froid, cassant. Comment pouvait-il lui dire des choses pareilles? Ils étaient deux à ce qu'elle sache, et lui aussi avait de quoi rougir.
-Scully, excuse-moi mais...tu vois ce que je veux dire...
-J'en ai peur. Mulder le message est passé. Tu n'as pas besoin de te justifier plus que ça, ferme bien la porte en partant, merci.
Sur ces paroles, elle partit sous la douche, laissant un Mulder dépité et ne sachant plus que dire.
Il s'en alla. Il eut une envie soudaine de se taper la tête contre le mur ou de partir retrouver Scully sous la douche, mais après ce qu'il venait de lui dire, il prendrait sa douche seul chez lui.

Elle resta un moment sous l'eau chaude, essayant d'oublier tant bien que mal ses acrobaties de la veille.
Elle comprenait Mulder, elle non plus ne se voyait pas fonder une relation sur une nuit passée avec lui, mais ce qu'il lui avait dit à l'instant la faisait bouillir de rage. Elle lui en voulait énormément, tout en le voulant tout court.
L'angoisse monta. Comment ça allait se passer à présent? Arriveront-ils à passer au dessus de cette histoire? Et s'ils n'y arrivent pas?
Une larme perla au coin de son oeil gauche. Elle perdraient le seul homme en qui elle ait confiance tout ça à cause d'un soir? Un stupide soir ou ceux qui avaient le plus soufferts étaient son lit et ses habits enlevés un peu trop violemment.
Il fallait qu'elle planifie sa journée, qu'elle se trouve des buts, des objectifs. Elle ne devait surtout pas rester toute seule chez elle sur son canapé, à se morfondre en mangeant de la glace.
Elle décida alors de prendre son petit déjeuner calmement, et d'aller se promener une fois prête. Après? Elle verrait bien.

Mulder, pendant ce temps, dribblait avec son ballon de basket un peu partout dans son appartement.
Il s'en voulait terriblement, et ne savait pas quoi faire pour dissiper sa colère. Il pensait aussi à faire un footing, histoire de se dégourdir les jambes et avant que les voisins n'appellent la police pour tapage nocturne, car les rebondissements faisaient de plus en plus de bruit.
Se sentant d'attaque, il enfila un jogging et partit courir dans un parc non loin de chez lui.

Elle marchait lentement. Les rues défilaient sous ses pas. Ses pieds avalant de plus en plus de béton. L'écho de ses talons résonnait dans sa tête comme un gong assourdissant. Elle n'entendait que ça. Plus rien ne comptait, ni les voitures, ni les badauds, ni les vélos...rien...juste ses pas. Elle regardait le sol, se demandant où elle allait, où tout ça la conduirait. Pas seulement sa marche, mais sa vie en général.
Ce qu'elle avait fait avec Mulder la veille, la changerait, les changerait obligatoirement. Comment faire comme si rien ne s'était produit alors qu'il lui suffisait de fermer les yeux pour refaire le cours de sa soirée, revivant chaque moments, chaque caresses, chaque baisers, chaque frissons.
Elle ne pouvait pas dire qu'elle regrettait ce qu'elle avait fait, elle regrettait simplement que cela se soit passé ainsi. Ça devait être la même chose pour Mulder. Sans en avoir parler, l'idée de se mettre ensemble leur avait déjà effleuré l'esprit, mais pas dans ces circonstances.
Si leur amitié était assez forte ils pourraient passer au dessus, mais que faire s'ils n'y arrivaient pas? Devrait-elle partir? Devrait-elle le rayait de sa vie entièrement ou deviendrait-ils de simples connaissances, ne se revoyant que très rarement et qui au fil des années ne trouvent plus rien à se dire?
Elle devait vraiment oublier tout ça, et retrouver sa confiance, lui prouver que malgré ce qu'ils avaient fait cette nuit, ils resteraient aussi proche l'un de l'autre.
Elle s'arrêta de marcher, quelque chose avait retenu son attention.
Ses pas l'avaient conduis devant un kiosque à journaux et elle pouvait lire en première page.
« Les client d'un restaurant drogués à leur insu »
Elle acheta le journal et lu l'article attentivement.
Elle qui cherchait toujours des explications scientifiques à tout, venait enfin de trouver la solution à son énigme.
L'article expliquait qu'un serveur du restaurant « chez Aldo » avait été arrêté pour avoir versé de la cocaïne dans la préparation des pizzas du menu de la veille au soir.
Selon le journaliste, plusieurs personnes se seraient retrouvés à l'hôpital, évitant de peu l'overdose.
Heureusement qu'aucun d'entre nous n'ait finis sa pizza.
Le jeune garçon avait déclaré vouloir faire accuser son patron. Histoire de vengeance, d'argent et de magouilles.

Scully avait enfin la preuve que quoiqu'ils aient pu faire la veille, ils étaient sous l'emprise de la drogue. Les connexions se firent dans son cerveau en un éclair, cela expliquait l'amnésie, leur désinhibition totale, tout pouvait s'expliquer.
Journal en main, elle se précipita chez Mulder pour lui montrer l'article.

Appartement de Mulder
10h
Elle arriva rapidement devant sa porte et frappa, mais personne ne vint lui ouvrir. Il avait du partir se promener lui aussi.
Elle sortit alors le double des clefs de son ami, rentra et s'installa sur le canapé.

12h
Mulder entra doucement chez lui et l'image qui l'accueillit le fit sourire. Elle était là, assise sur son canapé, endormie.
Il était gêné devant elle, mais il ne put s'empêcher d'être touché devant ce magnifique tableau. Elle était belle, sereine, apaisée.
Il s'approcha d'elle et tout doucement lui murmura:
-Hé...
Elle sursauta et ouvrit rapidement les yeux.
-Mulder?
-Pour être franc je pensais pas te revoir avant un petit moment.
-Mulder si je suis venue c'est que...
-C'est que?
Ne sachant comment tout lui expliquer, elle lui tendit le journal.
-Voilà, cela explique notre comportement d'hier soir.
-Ah je reconnais bien là ma Scully. Je me disais bien qu'il fallait que tu cherches des explications scientifiques. Tu m'amènes donc la preuve que nous avions été drogués.
Elle ne savait pas vraiment comment prendre cette remarque, mais fut vite rassurée en le regardant.
-Mulder...ce que je veux c'est...oublier tout ça...
-Et tu pourras?
-Il le faut je ne veux pas que ça devienne un obstacle entre nous. Elle pris un long soupir comme si le mots qu'elle s'apprêtait à dire aller lui brûler la bouche. Mulder, si nous n'arrivons pas à passer au dessus...je...j'ai beaucoup trop à perdre.
Il la regarda médusé. Il n'avait pas vraiment l'habitude de l'entendre lui parler en ces termes. Il posa le journal, et la prit dans ses bras.
-Scully, je veux juste t'avoir près de moi, de n'importe quelle façon...On a vécu tellement de choses ensemble...Il lui sourit. Hey c'est pas juste une petite partie de jambes en l'air qui va nous séparer quand même!
Elle émit un léger rire nerveux entre deux sanglots. Il valait mieux qu'ils en rient. Leur relation ne changerait pas de sitôt, ils n'étaient pas encore prêts à regarder l'autre autrement. Peut-être un jour...
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