Scully, Directrice Adjointe

Scully arriva dans le bureau vers 8h30. Elle retrouva son collègue, les pieds sur le bureau entrain de lire le journal. Mulder releva la tête, lui sourit et replongea dans sa lecture.

- Bien dormi chère amie ?

Scully arqua un sourcil et se laissa tomber sur la chaise en face de lui.

- Skinner t’a appelé ce matin ?
- Non. Il aurait dû ?
- Je ne sais pas. Il m’a convoqué à 9 heures.

Mulder, intrigué, abandonna son journal.

- Pourquoi ?
- Si je le savais Mulder, je ne te demanderai pas …
- Tu as merdé quelque part ?
- Jamais sans toi, code d’honneur dans notre partenariat. Ironisa t-elle, en posant sa main sur son cœur.

Ils se regardèrent, sourires aux lèvres et Mulder reprit la lecture des nouvelles du jour. Elle attendit, patiemment, se doutant qu’il n’y avait aucun nouveau dossier. Puis elle se leva pour rejoindre le bureau de Skinner.

- Tiens-moi au courant pour ta mise à pied.
- J’en profiterai pour partir loin … et seule !

Le son de sa voix se perdit dans le couloir sinistre.



- Agent Scully asseyez vous. Je dois m’absenter pour un mois, minimum … Raisons familiales … J’ai discuté avec mes collègues et j’aimerais que vous preniez ma place … Les affaires non classées étant calmes, vous pourriez voir autre chose quelque temps …
- Je … Je suis surprise que vous pensiez à moi … Mais je ne sais pas … Enfin Mulder … Dit elle gênée.
- Je suis sûr qu’il comprendra … Vous avez toute ma confiance et je sais que vous vous en sortirez très bien.
- J’ai le temps de la réflexion ?
- Pas vraiment. Je suis dans l’obligation de partir ce soir …
- Rien de grave j’espère ? Si je peux vous aider en …
- Acceptez et vous me serez d’une grande aide.
- Bien. Mais je ne connais pas votre travail, enfin pas dans les détails …
- Ma secrétaire vous secondera. Nous allons passer notre journée ensemble pour que je vous explique le principal.

Skinner commença les explications sans plus attendre. Mulder inquiet de ne pas voir sa collègue revenir, partit à sa recherche. Il entra dans le bureau de son supérieur, absent quelques minutes.

- Tout va bien ?
- Mulder je suis désolée, je n’ai pas une minute …
- D’habitude les mises à pied se font plus rapidement. Plaisanta t-il.
- C’est plutôt l’inverse … Dit elle en baissant le regard.
- Dit moi.
- Je … Je remplace Skinner quelque temps …
- Oh …

Un oh mêlé de surprise et d’irritation. Skinner refit son apparition à ce moment là.

- Agent Mulder, l’Agent Scully vous a annoncé …
- Oui. Je … Vous partez ?
- Quelques semaines, j’ai donc demandé à l’Agent Scully de me remplacer.
- Je l’avais compris. Bien. Félicitation.

Et il repartit. Scully n’osa regarder son supérieur. Gênée, surprise et déçue de l’attitude de son partenaire et ami.

- Ne vous inquiétez pas, c’est juste l’égot d’un homme face sa nouvelle supérieure. Rien d’anormal. Dit il pour détendre l’atmosphère. Laissez lui un peu de temps et ne vous laissez pas faire, ni vous attendrir. Faite la part des choses entre l’amitié et le travail.

Elle hocha la tête en signe d’acquiescement.

Après cette dingue journée de travail, elle rentra chez elle et se prélassa dans un bain chaud. Ses muscles se détendirent un à un. Son téléphone sonna, elle décrocha.

- Scully, c’est moi.
- Hey.
- Je ne te dérange pas ?
- Non.
- Je … Je voulais m’excuser pour tout à l’heure. J’ai eu une réaction … Etrange.
- Rien d’étonnant pour quelqu’un qui travaille aux affaires non classées. Il devina un sourire s’étendre sur ses lèvres.
- Ta journée en tant que chef s’est bien passée ?
- Je ne vais pas rire tous les jours mais le travail semble intéressant.
- Normal, il n’y a que moi qui ait le droit de te faire rire !
- Non toi tu as le talent de m’exaspérer.
- Compte sur moi pour te mener la vie dur alors. Scully ?
- Oui ?
- Je … Promet moi que tout ceci ne se mettra entre nous.
- Mulder …
- Là je t’exaspère c’est ça ?
- Oui … Et oui je te promets.
- Bonne nuit Scully.
- Bonne nuit Mulder.


La journée ne promettait pas d’être calme. A peine arrivée dans son nouveau bureau, l’assistante lui remis des messages et le téléphone se mit à sonner régulièrement. Des Agents venaient la voir, lui demandant des autorisations, des informations ou encore remettre leurs rapports. L’interphone annonça l’Agent Mulder et Scully l’autorisa à entrer.

- Café ?
- Oh oui avec grand plaisir !

Il s’assit en face d’elle le temps de discuter quelques minutes.

- Tu es sur une affaire ?
- Non … Calme plat …
- Profites en pour ranger.

Un sourire. Il lui répondit. Puis le téléphone de Scully sonna à nouveau et il la laissa seule.


Deux jours plus tard, elle convoqua quelques Agents pour faire le point sur leurs dossiers. Mulder y compris, chose qui arrivait peu souvent. Elle les interrogea tour à tour puis ce fut le tour de Mulder.

- J’enquête sur la disparition d’une jeune femme.
- Très bien. Des pistes ?
- Euh … Pas vraiment pour le moment. Je cherche.
- Mulder ton dossier est presque vide … Observa t-elle en feuilletant le dossier vide.
- Scully ce n’est pas à toi que je vais apprendre comment fonctionnent les affaires non classées.

Il partit en claquant la porte.

- Mulder !!

Les autres ne purent s’empêcher de commenter et de sourire face à cette confrontation publique. Mais elle ne se laissa pas abattre et repris avec assurance sa réunion. Une heure plus tard elle descendit dans son ancien bureau. Il rangeait des dossiers dans les casiers métalliques.

- Mulder ? Elle poussa la porte doucement.
- Quoi ?
- Et ne soit pas si agressif s’il te plait. Ou en es tu de ton affaire ?
- Qu’est ce que ça peut te faire ? Lui répondit-il sèchement toujours le dos tourné.
- Je peux savoir ce qu’il se passe ?!
- Ce qu’il se passe ? Il se retourna pour lui faire face. Me parler comme tu l’as fait devant les autres est normal peut être ? Déjà quatre jours et tu n’es plus la même !
- Mais qu’est ce que tu …
- Je t’ai attendu hier soir.
- J’ai eu une grosse journée, je suis rentrée. J’ai voulu te joindre mais tu ne m’as pas répondu.
- Je n’avais pas envie d’entendre que tu n’avais pas le temps.
- C’est nul comme excuse Mulder …
- Scully ! Ils t’ont mis à cette place pour fermer les affaires non classer, pour t’éloigner de moi !
- Mulder arrête la paranoïa ! Skinner revient dans quelques semaines ! Je ne serais pas à sa place définitivement !!
- Mais alors pourquoi toi ? Pourquoi pas un autre Agent ? Pourquoi toi si ce n’est pour nous séparer et nous atteindre tous les deux ?!
- Et pourquoi pas moi en tant qu’Agent de qualité tout simplement ? Ecoute Mulder je n’ai pas envie de me disputer là, maintenant, 10 minutes avant une réunion importante alors … Je te laisse, je remonte. Quand ta jalousie ou ton égot ou je ne sais quoi d’autre sera clamé … Alors fait moi signe …

Elle partit sans se retourner, empêchant les larmes de rouler.

Le soir venu, elle se rendit chez Mulder, mettant sa fierté de côté. Sans un mot il la laissa entrer et retirer sa veste. Elle brisa le silence.

- Mulder, on s’est disputé de nombreuses fois à propos du travail et c’est ce qui fait plus ou moins notre force. Mais je ne pense pas que ça soit de bonne augure que de faire la même chose dans notre couple …
- Je sais … Je suis désolé … Une fois de plus je gâche tout. Ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance, mais en eux.
- Je sais. Et je suis désolée pour tout à l’heure … Je ne veux juste pas qu’ils se doutent ou qu’ils pensent que je te fais un traitement de faveur …
- …
- Mulder ? Qu’est ce qu’il y a ?
- Rien. Tu veux manger quelque chose ?

Elle posa sa main sur son avant bras, le forçant à le regarder. Elle l’interrogea du regard, le sourcil en circonflexe. Il baissa la tête, gêné par ce qu’il s’apprêtait à lui dire.

- Je … Je suis jaloux. Je dois te partager et je n’aime pas ça. Pas avec eux …

Elle se hissa sur la pointe des pieds et l’embrassa passionnément.

- Je passerai bien directement au dessert.

Puis elle réitéra son geste, enroulant ses bras autour de son cou.


Nouvelle semaine. Nouvelle journée. Scully était au bureau depuis 7 heures ce matin. Beaucoup de chose à faire, à lire, à ranger. Déjà 13 heures, elle n’avait pas vu l’heure passer. Mulder profita que Penny, la secrétaire, déjeunait pour aller voir son amie.


- Tu as déjeuné ?
- Non, pas eu le temps.
- Lève le pied un peu.
- Je sais … Je veux juste être à la hauteur. Skinner m’a fait confiance et je ne veux surtout pas le décevoir.
- Je comprends bien mais t’arrêter une petite heure pour manger ne te fera pas de mal et ne freinera pas ton travail. Bon … Vu que tu ne bougeras pas d’ici, je vais chercher quelque chose. Je reviens.
- Merci. Dit elle, reconnaissante.

Il revint quelques minutes plus tard et ferma le dossier qu’elle lisait. Ils essayèrent de discuter d’autres choses que du travail mais la conversation revint inévitablement sur ce sujet.

- J’ai besoin de toi sur une enquête ...
- Je sens un mais.
- Avec d’autres Agents.
- Ah … Et pas ceux que je préfère c’est ça ?
- En même temps, y’en a t-il vraiment ?
- Certes. Mais je suis déjà sur quelque chose …
- Tu es l’un des meilleurs Agents dont je dispose, j’ai besoin de ton aide Mulder.
- Scully je suis sur une enquête en or ! Il me faut juste un peu de temps.
- Mulder tu n’as aucun indice, tu cours encore une fois vers l’impossible.
- Qu’est ce qui change de d’habitude Scully ?
- C’est ton chef qui te parle pas ta partenaire ! Je ne peux pas te laisser faire n’importe quoi sous prétexte que tu trouves ça intéressant !! Je pense à l’enquête difficile sur laquelle je t’envoie avec les autres.
- Et moi je pense à mon affaire qui pourrait nous donner les réponses à nos questions !
- Mulder tu penses ça à chaque fois et tu rentres bredouille 99 fois sur 100 ! L’affaire est close Mulder, j’ai besoin de toi ici pas à Chicago où je ne sais ou !
- Tu n’as besoin que d’un Agent de pacotille Scully !!! Pas moi !
- Tu cherches à me faire passer pour quoi quand je t’ordonne de travailler sur une enquête et que tu ne m’écoute pas ?!!
- Pour une personne qui me laisse suivre mon instinct !
- Je crois surtout que tu as un problème avec le fait que je sois ta supérieure !
- Quoi ? Mais c’est ridicule !
- On ne se voit même plus, tu pars toujours à droite à gauche parce que tu le prends mal !
- Mais à qui la faute ? Tu me fais passer pour le roi des cons, tu dénigres mes affaires, tu ne m’accordes même pas une demi heure pour déjeuner et le soir tu relis tes dossiers ou tu es fatiguée !! Où est ma place ? Tu peux me le dire ?
- Je …

Il claqua la porte devant son hésitation. Une nouvelle fois elle se laissa tomber dans le fauteuil de Skinner.

Deux jours plus tard. Toujours autant de travail. 16 heures. Son téléphone sonna pour la énième fois. Excédée elle décrocha.

- Mulder pas maintenant je suis en réunion pour des affaires importantes.
- Maintenant que tu gères les autres services tu dénigres les affaires non classées !
- Pas du tout ! Juste que ces affaires son plus importantes que … la tienne.
- Tu ne sais même pas de quoi parle la mienne … Je t’en ai pourtant parlé hier … Mais comme depuis quelque temps tu ne fais pas attention …
- Mulder … Soupira t elle, lasse.
- Non laisse tomber, j’ai compris.

Il raccrocha, elle soupira. Les autres la regardait … Elle pouvait déceler du plaisir dans leur regard à les voir se disputer.


Une nouvelle semaine venait de s’écouler. Sa relation avec Mulder n’était plus que professionnelle. Quand elle rentrait le soir, Scully n’avait qu’une envie, prendre un bain et dormir. Regarder un film, dîner, lire ou même discuter ne lui venait même plus à l’idée. Mulder lui manquait. Que s’était il passé pour qu’ils en arrivent là ? Elle avait des tords mais lui aussi. Elle s’en voulait de le repousser, de ne pas lui accorder autant de temps qu’il le voudrait et elle lui en voulait de ne pas comprendre ce nouveau travail temporaire. Elle sortit de chez elle pour se rendre au restaurant où Skinner l’attendait. Ils discutèrent, Skinner donnant des conseils précieux à Scully concernant le travail. Elle l’écoutait avec attention. Peu à peu, les deux Agents se décontractaient, appréciant la compagnie de l’autre et parlant d’autre chose que du FBI. Entre le dessert et le café, elle tourna le regard vers l’extérieur et elle se figeât. Le sourire, presque radieux, qu’elle abordait disparut aussitôt. Mulder se tenait debout, face au restaurant, le regard braqué sur eux. Scully baissa la tête un quart de seconde, gênée. Elle avait l’impression de le trahir. Mais la surprise ne s’arrêta pas là. Une main vint se poser sur l’épaule de Mulder. Scully croisa le regard de celui ci avant qu’il ne parte. Il suivit celle qui n’avait pas remarqué qui était dans le restaurant. La voix de Skinner résonna au loin.

- Je ne savais pas que Mulder était toujours en contact avec Fowley.

Scully ne répondit rien, elle se contenta de baisser la tête, une nouvelle fois. Skinner ne mit pas plus longtemps pour comprendre. Ses doutes venaient de se confirmer en un regard. Il posa sa main sur la sienne, d’un geste amical.

- Racontez moi.
- Je … Il n’y a rien à dire.
- Dana. Il y a à peine un mois vous étiez … Proche et la j’ai l’impression qu’un volcan est entre vous.
- Ce n’est pas une impression … Je me suis laissée submerger par le travail et … Elle souffla. Il m’a proposé un restaurant il y a quelques jours, j’ai refusé …
- Connaissant Mulder il n’a pas du apprécier de vous voir changer de bureau. Non pas qu’il n’est pas confiance en vous ou qu’il doute de vous mais il a du le prendre comme une menace. Vu le sourire en coin de Scully il comprit qu’il avait visé juste. J’aurais du lui parler …
- Ca n’aurait rien changé. Et puis vous aviez mieux à faire.
- Qui a t-il exactement entre vous ?
- …
- Ce n’est pas votre supérieure qui parle mais votre ami.
- Je ne sais pas … Je ne sais plus ou nous en sommes. Cela faisait quelques mois que … Que tout avait changé. On gérait assez bien la situation. Et depuis quelques jours, je n’ai aucune nouvelle … Et le voir là … Avec elle …
- Ne pensez pas au pire ! Mulder vous respecte bien plus qu’il ne se respecte lui même et ne ferait rien pour vous blessez même si en ce moment ça ne va pas très fort.
- Ce n’est pas en lui que je n’ai pas confiance …
- Je vous comprends. Mais parlez. Ayez une discussion franche. Dès Lundi tout rentrera dans l’ordre.
- Je l’espère. J’ai hâte de vous rendre les clefs de votre bureau. Lui dit elle d’un triste sourire.

Elle essaya de le joindre mais tomba sur sa messagerie. Skinner la regarda d’un air désolé. Ils se quittèrent et rentrèrent chez eux. Elle s’assit dans son canapé. Des dossiers traînaient sur la table basse. Son téléphone sonna. Un Agent lui fit part que le forcené qu’ils tentaient d’attraper depuis quelques jours était apparu. Elle courut au bureau et passa la porte de réunion. Un Agent lui expliqua la situation.

- Où est Mulder ?!
- Il est partit seul, il s’est prit pour un super héro, c’est affligeant …
- C’est vous qui êtes affligeant !!! Il court droit au suicide là !! Comment avez vous pu le laisser partir ?!
- Vous connaissez Mulder …

Elle prit son téléphone et demanda une équipe en renfort.

- Vous ne vous en sortirez pas comme ça !

Elle partit en courant.

Elle arriva à l’hôpital mais les infirmières lui annoncèrent que le patient était sortit contre avis médical. Elle essaya donc de le joindre mais répondeur. Elle se rendit chez lui. Elle toqua. Une fois. Deux fois. Trois fois. Puis inséra ses clefs et pénétra dans l’antre de son ami. Allongé sur le canapé, tête vers la fenêtre, il attendit qu’elle approche. A peine un pas et elle pouvait sentir que le silence n’était pas sain. Elle s’assit sur la table basse, incertaine. Elle craignait qu’il ne lui demande de sortir de chez lui. Elle l’observa. Son visage était fermé, son regard rivé sur la fenêtre. Il n’allait pas lui faciliter la tâche et elle le savait.

- Mulder je … Elle se racla la gorge. Je suis désolée … Face à sa non réaction, elle continua. Elle regarda dehors elle aussi. Tu aurais dû m’appeler … Tu n’aurais jamais dû partir seul là bas ! Mulder ! Elle se leva. Si je me foutais vraiment de tes affaires tu crois vraiment que je serais venue ? Ecoute … Je sais que je n’ai pas été très présente, et je m’en veux, jamais je n’aurais pensé pouvoir réagir de la sorte … Tu fais partie de ma vie et de t’avoir éloigner … Sa voix se brisa. Bon … Je vois que quoi que je dise, ça ne te fais pas réagir … Je te laisse … Annonça t-elle amèrement.

Elle se dirigeât vers la porte, la main sur la poignée.

- J’ai été égoïste …

Elle se retourna surprise. Elle qui pensait recevoir ses 4 vérités … Il s’approcha lentement, la main droite soutenant ses cotes.

- J’aurai dû te soutenir. Je n’ai pas supporté qu’on t’arrache aux affaires non classées … Et à moi par la même occasion. Je ne suis pas jaloux qu’on ne m’ait pas proposé, loin de là. Jamais je n’aurais accepté. Je … Je suis désolé … Il baissa la tête, honteux.

Elle avait du mal à retenir ses larmes.

- Mulder c’est moi qui t’ai repoussé sans m’en rendre compte, c’est moi qui ne m’intéressais pas assez à toi … Je ne voulais pas qu’on s’en serve contre nous …
- Je pense qu’on a tous les deux nos tords … Et puis le point positif c’est que coucher avec la patronne … Ca c’est classe !

Elle laissa un éclat de rire résonnait dans l’appartement. Soulagement.

- Je ne t’ai pas laissé en profiter longtemps … Ses joues s’empourprèrent.
- La je ne te contredirais pas … Aie … Mais si je suis sorti plus tôt de l’hôpital c’est uniquement pour que tu joues au Docteur avec moi …
- Oh oui … Compte sur moi … Mais tu es quand même inconscient d’être sortit dans cet état et seul …

Il s’approcha encore d’elle et la coinça entre son corps et la porte de son appartement.

- Je ferais plus attention à toi Scully.
- Je … Mon dîner avant hier avec Skinner … C’était pour lui annoncer que je renonçais à le remplacer et lui m’annoncer qu’il revenait … Dit elle sans le regarder.
- Je …
- Quoi ? Ne me dis pas que tu as cru que … ?
- Non ! Enfin … Non mais te voir dîner avec lui et t’amuser avec ce magnifique sourire que tu avais alors que tu avais décliner mon invitation …
- Je suis désolée … Je ne voulais pas te mettre à l’écart de ma décision mais vu notre dernière dispute … J’avais besoin de changer un peu d’air …

Il passa sa main sur sa joue. Un premier contact physique depuis de nombreux jours. D’interminables journées.

- Je n’ai jamais voulu te faire souffrir ….
- Mulder je sais ! On a très mal géré la situation, oublions tu veux. Je reprends mon poste dès lundi … Enfin si tu es d’accord …
- Bien sur que oui ! Mais avant je voudrais juste éclaircir un dernier point …

Elle savait ou il voulait en venir et elle baissa instinctivement les yeux. Il posa un doigt sous son menton pour le relever.

- Diana avait des informations pour moi. On est allé boire un verre, je l’ai écouté, elle a tenu à me raccompagner, je l’ai prié d’aller voir ailleurs. Fin de l’histoire. Elle n’a pas mis les pieds ici …
- Mulder chut. Elle posa son index sur ses lèvres. Je te fais confiance. Embrasse moi …