Les fanfics de la Gillian Community
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 Toujours là...

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Polly

Polly


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Toujours là... Empty
MessageSujet: Toujours là...   Toujours là... EmptySam 4 Nov - 19:37

Auteur : PoLLy
Genre : Du Sentimennnnt! lol
Disclaimers : Je prends tout sans permission, le scénario, les persos mais c'est juste pour divertir, m'en voulez pas, j'ai pas de viiie! Sad
Résumé : Mulder a un mauvais pressentiment alors il se dépêche de vérifier s'il y a lieu de s'inquiéter ou non!
Note de l'auteur : En fait cette petite fic est un défi que je me suis lancé, celui d'écrire ce que je pouvais en l'espace d'une heure, tout pile, tout juste! lol



Toujours là...



Les branches frappaient contre la fenêtre sous le poids du vent. Mulder ouvrit les yeux soudainement, non, ce n’était pas la raison pour laquelle il venait de se réveiller. Un pressentiment, l’un de ceux qui vous prennent aux trippes et vous retournent l’estomac, une certitude que rien ne peut ébranler.

Jetant les draps au sol, il attrapa ses vêtements de la veille et les enfila à la hâte. Arrivé devant la porte, il vérifia que ses clés de voiture se trouvaient bien dans la poche de sa veste en cuir. Il priait intérieurement pour que rien ne se soit passé, pour que tout aille parfaitement bien.

Ses mains tremblaient sur le volant, une réaction qu’il ne pouvait contrôler. Il sentait au fond de lui que quelque chose de terrible venait de se produire, jamais le destin ne pourrait être modifié. S’efforçant de respirer calmement, il sentit la sueur qui perlait sur son front, ses paumes qui devenaient imperturbablement moites. Non, il tiendrait le coup, pour elle.

Se garant en un temps record, à moitié sur la route, à moitié sur le trottoir, il jaillit de son véhicule et se rua sur la porte. Il sonna mais l’attente était tout simplement insupportable alors il sortit son double et l’introduisit dans la serrure au moment où la porte s’ouvrait.

Elle était là, debout, surprise, en pyjama, les cheveux adorablement ébouriffés et la peau parsemée de ces irrésistibles tâches de rousseurs.


« Scully… » Murmura-t-il avant de l’étouffer dans ses bras, la serrant contre lui de toutes ses forces, s’assurant que tout était en ordre.

« Mulder ? » Répliqua-t-elle, visiblement étonnée de sa visite tardive.

« Je… J’ai fait un rêve… Ou plutôt un cauchemar. J’ai cru que tu avais eu un accident de voiture… » S’expliqua-t-il, la voix presque fragile.

« Je vais bien Mulder, enfin, sauf si tu continues à me serrer aussi fort que ça. » Remarqua-t-elle en souriant, il avait eu si peur pour elle, son cœur en battait la chamade.

« Désolé. » S’excusa-t-il, desserrant son étreinte sans pour autant se détacher d’elle entièrement.

Une main caressait son dos, l’autre se perdait dans ses cheveux, son menton reposant sur le haut de son front. Elle était si petite, si menue, elle allait si bien dans ses bras, se mêlant à son torse jusqu’à ne plus savoir où commence l’un et où s’arrête l’autre.


« Café ? » Proposa-t-elle, s’écartant juste assez de lui pour capter son regard.

Il hocha la tête et elle ne pu ajouter un mot, déstabilisée par ce qu’elle venait de voir dans ses yeux. Les jambes en coton, elle rejoignit sa cuisine et mit en marche la cafetière, sortant deux tasses en attendant. Silencieusement. Pas un bruit ne perturbait ce moment, Mulder était assis à la table, perdu dans ses pensées.

Tout à coup le téléphone sonna et Scully s’en approcha avec appréhension. Qui pouvait bien appeler à cette heure ? Cela ne signifiait décidément rien de bon. Inspirant profondément, elle décrocha le combiné et le porta à son oreille.

De son côté, Mulder l’observait avec crainte et admiration, sa main jouait nerveusement avec le cordon du téléphone, une mèche de cheveux se perdant sur sa joue pâle.


« Scully. Oui, c’est bien moi. » Répondit-elle avec de l’hésitation dans la voix.

Mulder était tendu, le visage de Scully était tout à coup blafard et il eu peur qu’elle tombe. Se levant, il se posta à ses côtés, prenant sa main dans la sienne pour l’empêcher de faire davantage de tours avec le fil.


« Oh mon Dieu… J’a… J’arrive immédiatement. » Bredouilla-t-elle avant de raccrocher.

Comme elle refusait de lever la tête vers lui, Mulder apposa son index sous son menton et l’y obligea. Leurs regards se croisèrent et il comprit immédiatement, ce n’était pas Scully qui avait eu un accident de voiture, c’était Madame Scully.

Sans un mot, elle rejoignit sa chambre pour s’habiller et en sortit quelques minutes plus tard, entièrement vêtue de noir. Mulder lui glissa sa longue veste en cuir sur les épaules et ils se dirigèrent d’un commun accord vers sa voiture.


« St Vincent. »
Lui indiqua-t-elle une fois à l’intérieur et il la conduisit au dit hôpital, à la vitesse de l’éclair.

Marchant en direction du comptoir d’informations, leurs doigts s’entremêlèrent, sans savoir qui avait initié ce geste. Scully fixa la petite infirmière, essayant d’attirer son attention.


« Excusez-moi, je viens d’être appelée, Dana Scully. » S’identifia-t-elle en lui présentant son badge. « On m’a dit que ma mère, Margaret Scully venait d’être amenée aux urgences suite à un accident de voiture. » Continua-t-elle, une détermination de fer et une voix plus solide que jamais.

« Oh, oui, je me souviens, elle a été admise en soins intensifs, au premier étage, son médecin est le Docteur Monroe. » L’informa cette femme avant de s’occuper d’une autre personne.

Mulder augmenta la pression de sa main sur celle de Scully puis l’attira vers les ascenseurs. Une fois à destination, ils suivirent les indications au mur et une infirmière les conduisit vers la chambre. Au moment où ils allaient entrer, une voix les interpella, ils firent donc volte face.


« Êtes-vous la fille de Mme Scully ? » Questionna-t-il gentiment.

« Oui, Dana Scully. » Acquiesça-t-elle en lui serrant la main.

« Mlle Scully, je suis le médecin de votre mère, je dois vous parler, ce n’est pas très facile à dire. Votre mère nous a été amenée avec de graves blessures… » Commença-t-il avant d’être interrompu par la jeune femme.

« Docteur… Monroe, vous pouvez abréger, je suis moi-même médecin. » Rétorqua-t-elle, plus brutalement qu’elle ne l’aurait voulu.

« Mlle Scully, votre mère a reçu un choque violent à la tête et elle est restée emprisonnée par la carcasse de son véhicule pendant plusieurs heures… Au cours de la désincarcération, les urgentistes se sont rendus compte que… »

« Vous cherchez à me dire qu’elle ne sortira plus jamais de cette chambre ? J’ai besoin de la voir… » Affirma Scully en retournant à la porte.

« Mlle Scully, s’il vous plaît… »

« Je DOIS la voir ! » Répliqua-t-elle encore, entrant cette fois dans la chambre sans qu’on ne puisse l’en empêcher.

Ses yeux se posèrent alors sur la silhouette de sa mère, cachée à la fois par les draps et par la machine qui l’aidait à respirer. Scully en eut le souffle coupé, voir sa mère dans cet état, elle si pleine de vie…

Malheureusement, elle n’eut pas le temps de réagir avant que les appareils ne se mettent à s’affoler, clignotant et sonnant de tous les côtés. Le médecin, accompagné de deux infirmières traînant un chariot de réanimation, pénétra la petite pièce et commença à s’affairer.

Mulder s’empara de nouveau de la main de Scully et la força à le suivre dans le couloir, bien qu’elle était médecin, elle ne pouvait agir dans ce cas précis. Il l’obligea à s’asseoir dans le couloir, prenant place à côté d’elle. Il n’avait de cesse de l’observer, détectant la moindre de ses émotions, aucune larme ne naquit dans ses yeux, elle ne continuait à avancer que par la force de résister.

La porte s’ouvrit encore quelques minutes plus tard et le médecin vint à leur rencontre, le corps avachi, le visage terne. Scully comprit instantanément.


« Mlle Scully, je suis désolé, nous avons fait tout ce qu’on a pu… » Récita-t-il comme Scully l’avait tant de fois entendu au cours de sa carrière au FBI et de ses stages à l’hôpital.

« Est-ce que tu veux aller la voir ? » Murmura Mulder, le bras autour de sa taille de peur qu’elle ne s’effondre.

Scully ne dit rien mais elle avança vers la porte, il la vit prendre une profonde inspiration. Elle ne voulait pas de lui dans cette pièce, il le comprenait, cela avait déjà été le cas avec Emily, deux ans auparavant.

S’écroulant sur une chaise, il se prit la tête entre les mains. Quand la vie cesserait-elle se s’acharner contre son amie ? Elle avait tant perdu depuis son arrivée au FBI, depuis qu’elle avait commencé à travailler avec lui. Se mordant la lèvre inférieure, il s’obligea à ne pas penser à cela, il devait être fort pour elle, il devait être le pilier sur lequel elle pourrait prendre appui et se reposer.

De nouveau, la porte s’ouvrit et Scully sortit de la chambre, le visage toujours aussi impassible, fort et déterminé. Il s’approcha-t-elle et captura sa main, ils retourneraient chez elle et s’occuperaient des formalités au petit matin.

Il ouvrit la porte pour elle et Scully alla directement s’asseoir sur le canapé du salon. Mulder quant à lui, se dirigea vers la cuisine et leur versa le café qui avait été oublié. Il les réchauffa quelques secondes au micro ondes puis vint la rejoindre au salon. Il s’assit à côté d’elle et lui tendit la tasse dont elle s’empara avec envie, collant ses doigts gelés à la porcelaine brûlante. Elle but quelques gorgées et Mulder, à ses côtés, cherchait les mots à dire en ces circonstances. Il se souvint alors du jour où il avait appris la mort de sa mère et du seul réconfort qui lui avait été apporté pour atténuer sa peine : les bras de Scully. Il s’était laissé aller contre elle, déversant des pleurs qu’il ne se pensait même pas renfermer.

Animé par cette nouvelle résolution, il posa son bras dans la nuque de Scully, frottant gentiment son épaule du bout des doigts. Il l’attira contre lui mais elle montra de la résistance, restant bien droite, le regard dans le vide. Il savait qu’elle ne voulait pas craquer, pas devant lui en tout cas, bien sûr, elle avait le droit de le rassurer mais l’inverse était impossible. Il décida alors d’insister, elle ne pourrait pas continuer ainsi, s’interdisant la moindre émotion, le moindre sanglot. Il ne dit mot, sachant que donner de la voix à ce qu’elle percevait comme une faiblesse la bloquerait davantage encore.

Mulder se tourna légèrement de côté et appuya sa main derrière la tête de Scully, la forçant à poser sa joue contre son épaule. Elle dissimula son visage dans son cou et ce fut à ce moment précis qu’il sentit les larmes. Elle pleurait mais sans émettre le moindre son, elle laissait échapper cette souffrance qui lui déchirait le cœur et Mulder était heureux d’être là pour elle. Les bras de Scully trouvèrent leur chemin autour de sa taille et il resserra son étreinte, l’écrasant presque contre lui mais cette fois elle ne s’en plaignit pas, elle l’imita.

Le jour les trouva ainsi enlacés, Scully allongée sur Mulder qui la berçait tendrement, il était là, toujours là, comme elle le serait également.
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