Les fanfics de la Gillian Community
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 Un mal pour un bien

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Polly

Polly


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Date d'inscription : 01/08/2006

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MessageSujet: Un mal pour un bien   Un mal pour un bien EmptyMer 2 Aoû - 20:20

Auteur : Polly
Genre : Séquel
Time-Line : Saison 7 - Ante-All things
Disclaimers : Cette fanfiction est réalisée à but non lucratif, simplement dans un but divertissant, je n'en retire aucune source pécuniaire. Les personnages de Fox Mulder et de Dana Scully ne m'appartiennent en aucun cas, ils sont la propriété de Chris Carter, de 1013 Production et de la 20th Century Fox.
Résumé : Scully est malade, devinez qui joue au docteur cette fois ?
Feedbacks : AndreaParCoeur@hotmail.fr



Un mal pour un bien Copiedeunmalpourunbieney9


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Un mal pour un bien
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Les pieds sur le bureau, un tas de pipas à portée de main, Mulder relisait pour la énième fois le rapport qu’il avait sous les yeux, attendant sa collègue pour se rendre à la réunion à laquelle ils étaient tous deux conviés. Scully n’arrivant toujours pas, il commençait à se poser des questions car ce n’était pas son habitude d’être en retard, elle qui était toujours d’une ponctualité et d’une assiduité irréprochable.

Il jetait un coup d’œil sur sa montre lorsqu’il reconnut ses pas dans le couloir. Il décida d’aller à sa rencontre, de manière à ce qu’ils montent rapidement. Plus vite entrés, plus vite sortis, pensa-t-il.

Quand elle lui apparut, il fut surpris de son état, les yeux brillants et irrités, le nez rougeoyant et le visage extrêmement blême. Elle allait lui parler lorsqu’elle fut prise d’une crise d’éternuement à répétition.

« Scully, ça va ? » S’inquiéta-t-il alors elle se détournait de lui pour se moucher discrètement.

« Oui, Mulder, ça va, j’ai juste attrapé un rhume ce week-end. » Lui expliqua-t-elle en remettant ses cheveux en place.

« Hum, tu as encore fait des folies de ton corps ? » La railla-t-il en lui indiquant l’ascenseur.

Elle le suivit, sentant sa main se placer automatiquement dans le bas de son dos, comme à l’accoutumée. Il pressa le bouton pour appeler la cabine et se tourna de nouveau vers elle.

« Kersh nous attend dans son bureau. » L’informa-t-il en apercevant son air interrogatif.

« Parfait… » Maugréa-t-elle en entrant dans l’espace restreint, reniflant sans trop de bruit.

***


Cela ne faisait pas une demi-heure qu’ils se trouvaient à leur réunion que tout à coup, Scully fut secouée d’une violente quinte de toux. A toute vitesse, elle sortit de la pièce, ne se sentant vraiment pas bien, car elle ne parvenait pas à retrouver sa respiration.

Sans se soucier de l’accord de son supérieur, Mulder la suivit immédiatement, bien trop heureux d’échapper à cette torture. Il retrouva sa collègue dans le couloir, penchée pour boire à la fontaine à eau. Il posa la main sur son épaule et elle se redressa pour croiser son regard. Après avoir cru littéralement étouffer, elle en avait encore les larmes aux yeux.

« Scully, je crois que tu devrais rentrer, tu ne feras rien de bon dans cet état. Une bonne nuit de sommeil et demain tu seras plus en forme. » Lui conseilla-t-il en lui tendant un mouchoir, voyant qu’elle n’en avait plus un seul sur elle.

« Ce n’est rien Mulder, c’est passé. Et puis, depuis quand c’est toi le médecin ? » Réplica-t-elle en acceptant volontiers le morceau de papier tissu qu’il lui proposait.

« Pour une fois Scully, baisse les armes et prends soin de toi. On n’a aucun dossier brûlant en cours, je peux très bien me passer de toi. » Lui fit-il remarquer, l’invitant à marcher en direction de l’ascenseur.

« C’est agréable, en plus de me sentir malade, je me sens inutile… C’est ça ta manière de remonter le moral Mulder ? » Questionna-t-elle avec un demi sourire, bien décidée à profiter de l’occasion.

Il rit à son commentaire, sa main quitta son épaule et ils se quittèrent après un dernier regard. Les portes se refermèrent sur son air préoccupé.

***


Scully s’était réfugiée sous sa couette, son lit et sa table de chevet, envahis par les boîtes de mouchoirs. Elle n’avait qu’une seule envie, qu’on l’achève, et vite. Elle avait adoptée la position fœtale, espérant se procurer davantage de chaleur. Un son attira néanmoins son attention et elle comprit que quelqu’un était entré dans son appartement.

« Maman… » Marmonna-t-elle en s’appuyant sur ses coudes. « Je t’ai dit que ça… Mulder ??!! » S'exclama-t-elle en le voyant dans l'encadrement de la porte.

En un clin d’œil elle avait de nouveau disparu au fond de son lit, priant pour finalement ne pas retrouver ses forces. Auquel cas, elle ne s’en servirait que pour une chose : étrangler son partenaire.

« J’ai un petit cadeau pour toi, je suis sûre que tu iras mieux après. » Lui annonça-t-il d’une voix guillerette, prenant ses aises sur le bord du matelas.

« Mulder… » Grogna-t-elle sous sa couette. « Sors d’ici, rentre chez toi et laisse-moi mourir en paix… » Le supplia-t-elle d’un ton étrangement rauque.

« Mais ouvre-le au moins. » Fit-il en secouant un sachet au dessus de sa tête.

Cette dernière découvrit son visage et s’empara du sac en papier, l’ouvrit et leva les yeux au ciel.

« Du sirop ? Des cachets pour la gorge ? Du Vix VapoRub ? » Enuméra-t-elle avant de lui envoyer le paquet à la figure. « Merci Mulder, je peux me débrouiller toute seule. » Répliqua-t-elle, légèrement fâchée.

« Attends, tu as oublié la dernière boîte. » Lui fit-il remarquer en la lui présentant sous les yeux.

« Des suppositoires ?! » S’exclama-t-elle avant de se cacher encore une fois sous sa couette.

« Hey ! Scully ! Ne le prends pas comme ça, je t’aiderai à les mettre si tu veux ! » Se moqua-t-il se plus belle.

« Mulder ! Fiche le camp veux-tu ? » Le menaça-t-elle, souriant à son insu.

« C’est comme ça que tu m’accueilles Scully ? Je me renseigne autour de moi pour essayer de savoir ce que tes symptômes traduisent, je découvre que tu as une bronchite, je me procure tout le nécessaire pour te soigner… et tu m’envoie balader ? Moi qui viens te voir exprès en sortant du travail ? » Questionna-t-il en faisant faussement la tête.

« Mulder… » Fit-elle d’une voix languissante.

« Bon, très bien. » Réplica-t-il, faignant la résignation et se levant pour partir.

« Reste… » Entendit-il finalement, tournant la tête vers forme qui se profilait sous la couette. « S’il te plaît. » Ajouta-t-elle sans se découvrir avant qu’il ne se rasseye sur le lit. « Merci. » Articula-t-elle difficilement en attrapant un mouchoir sur la table de nuit.

« J’ai des pastilles pour la gorge, si tu veux. » Lui dit-il en sortant la boîte du sachet.

« N’essaie même pas Mulder. » Rétorqua-t-elle après avoir éternué.

« Quoi ? » Se défendit-il, tout à fait innocent.

« De me faire manger un suppositoire. » Grogna-t-elle en désignant la boîte.

Il baissa les yeux vers celle-ci et sourit en réalisant qu’il s’était trompé. Il tendit la bonne à sa collègue qui décrocha deux cachets et les garda dans sa bouche. Elle remarqua rapidement qu’il la déshabillait presque du regard et se sentit immédiatement mal à l’aise. Oui, elle devait avoir une mine effrayante, oui, sa coiffure ne ressemblait plus à rien, mais était-il obligé de le lui faire comprendre de cette manière ?

« Qu’est-ce qu’il y a Mulder ? » Demanda-t-elle avec un soupçon d’inquiétude dans la voix.

« Tourne-toi, j’ai une idée. » Répondit-il en plongeant sa main dans le sac de médicaments.

A suivre...

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Oui, donc, une explication pour le passage du suppo!! lol En fait, j'ai eu l'idée grâce à ma mère parce que je lui demande ce qu'on doit prendre comme médicaments quand on a une bronchite et elle me fait "bah du sirop, des antibiotiques, des cahcets pour la gorge, des suppositoires..." et moi j'éclaate de rire parce que j'imaginais facilement Mulder donner du sirop à Scully mais lui mettre un suppo!! loooool Donc avec ma mère on s'est payé un fou rire, j'vous jure!! Donc valà, marchi maman!! loool


Dernière édition par le Sam 5 Aoû - 15:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un mal pour un bien   Un mal pour un bien EmptyMer 2 Aoû - 20:22

Il baissa les yeux vers celle-ci et sourit en réalisant qu’il s’était trompé. Il tendit la bonne à sa collègue qui décrocha deux cachets et les garda dans sa bouche. Elle remarqua rapidement qu’il la déshabillait presque du regard et se sentit immédiatement mal à l’aise. Oui, elle devait avoir une mine effrayante, oui, sa coiffure ne ressemblait plus à rien, mais était-il obligé de le lui faire comprendre de cette manière ?

[b]« Qu’est-ce qu’il y a Mulder ? »
Demanda-t-elle avec un soupçon d’inquiétude dans la voix.

« Tourne-toi, j’ai une idée. » Répondit-il en plongeant sa main dans le sac de médicaments.

« Quoi ? Qu’est-ce que tu vas me faire Mulder ? Je crains le pire… » Lui confia-t-elle en s’exécutant néanmoins. « Et maintenant ? »

Elle lui tournait le dos, sans voir ce qu’il faisait ou comptait faire, ce qui la préoccupait car avec lui, elle ne savait jamais à quoi s’attendre. Au pire, comme au meilleur. Tout à coup, elle sentit ses mains sur ses épaules et sursauta, de plus en plus en proie au doute. Elle perçut son souffle près de son oreille et compris qu’il allait lui parler.

« Retire ton haut. » Murmura-t-il, à la fois charmeur et autoritaire.

Réfrénant un frisson, elle posa sa main sur la sienne et tenta de se retourner mais il l’en empêcha.

« S’il te plaît Scully, fais-moi confiance. » Furent les mots magiques, la poussant à défaire les boutons de sa chemise en soie.

Il fit glisser les manches le long de ses bras et la libéra du tissu, le laissant s’échouer au sol. Scully ne fit même pas de remarque à ce geste, bien trop occupée à essayer de savoir ce qu’il lui voulait. A moitié nue mais détournée, assise en tailleur, il ne pouvait voir que son dos. Elle devina qu’il s’approchait de nouveau alors, par réflexe, elle couvrit sa poitrine de ses bras, pourtant déjà dissimulée par son soutien-gorge. Jamais elle ne s’était trouvée dans une situation aussi embarrassante de toute sa vie se dit-elle. A part peut-être la fois où il avait débarqué au moment où elle allait embrasser son double, ce Van Blundht.

« Muld… »

« Allonge-toi sur le ventre. » L’interrompit-il, suave.

Et encore une fois, elle l’écouta, faisant ce qu’il lui demandait sans même tenter de lui poser d’autres questions. Les bras croisés sous elle, elle sentit les mains de Mulder se poser délicatement sur le haut de ses épaules. Elle trembla quelque peu lorsque celles-ci descendirent tout le long de son dos, ne la quittant que pour éviter l’attache de son soutien gorge, et laissant derrière elles une traînée fraîche et agréable. Les vapeurs mentholées lui permirent de deviner qu’il s’agissait du Vix VapoRub.

Sans lui en demander la permission, il défit l’attache qui retenait son sous-vêtement et abaissa les bretelles sur ses bras.

« Détends-toi, mets tes bras le long de ton corps. » Lui murmura-t-il avant qu’elle ne s’y résolve en un clin d’œil.

Ainsi, il lui ôta l’unique morceau de tissu qui contenait le peu d’assurance que Scully avait encore en elle. Lorsque son soutien gorge rejoignit son haut de pyjama sur le sol, elle se sentit désespérément… paralysée. Elle ne pouvait plus faire un geste au risque de se dévoiler et ne parvenait pas à savoir si c’était une très bonne ou vraiment très, très mauvaise idée.

Ce fut alors que Mulder commença à la masser avec un talent insoupçonnable. Il dénoua les muscles de sa nuque et s’attela à soulager tous ceux qui longeaient sa colonne vertébrale. Elle soupira de plaisir et le message fut reçu car il continua son petit manège, s’attardant ici ou là, passant en revue ses omoplates, ses épaules et ses hanches. Jamais elle ne s’était sentie aussi bien et surtout, jamais elle n’aurait imaginé qu’il possédait ce don incroyable.

Il caressait sa peau tel un virtuose effleurait les touches d’un piano, connaissant la mélodie par cœur et ne commettant aucune fausse note. La partition était réglée au détail prêt et le résultat n’en fut que plus apaisant et agréable.

« Mulder… » Marmonna-t-elle, la voix prise par le sommeil qui l’envahissait.

« Hum… » Fit-il, totalement concentré dans ce qu’il faisait.

« Pourquoi m’avoir caché ce don… ? » Questionna-t-elle avant d’émet un faible gémissement de plaisir.

« Je ne sais pas, c’est une bonne manière de le découvrir non ? » Demanda-t-il, connaissant pourtant déjà la réponse.

« Le meill…eur… » Souffla-t-elle, l’extase étant plus qu’atteinte.

Une fois qu’il eut terminé, plus d’une demi-heure plus tard, il la recouvrit de sa couette. Non sans avoir déposé un baiser au creux de sa nuque avant. Il rassembla les boîtes de mouchoirs et de médicaments pour les poser sur la table de chevet puis éteignit la lumière. Pensant qu’elle dormait, il allait rejoindre le salon lorsque qu’elle l’interpella.

« Mulder… ? »

« Oui ? »
Il retourna auprès d’elle en un éclair.

« Merci, c’était… parfait. » Murmura-t-elle en se retournant, plongeant immédiatement son regard dans le sien.

« Il faut te reposer, je vais te laisser tranquille. » Conseilla-t-il en faisant mine de partir mais fut retenu par la main de la jeune femme sur son bras.

« Reste encore. »

Il l’observa en silence, essayant de pénétrer son esprit embrumé. Cela faisait des années qu’il attendait cette question, sans oser y croire. Etait-ce le bon jour ? Etaient-ils enfin parvenus au bon du chemin, celui qui les séparait depuis trop longtemps ? Les choses avaient été si difficiles pour eux, il avait toujours cru que dépasser cette frontière leur prendrait encore des siècles et pourtant, ce soir-là, tout paraissait si… clair. Alors sans montrer une seule hésitation, il s’allongea à ses côtés, sur la couverture et elle se réfugia contre lui.

« Tu ne crois pas que tu serais plus à l’aise sans ça ? » Questionna-t-elle en indiquant son jean.

Trop heureux qu’elle y fasse allusion, il se redressa et ôta ses vêtements jusqu’à se retrouver en boxer (les caleçons c’est démodé nan ? mdr). Il se glissa ensuite sous la couette et Scully se blottît dans ses bras. Il posa une main sur sa hanche et réalisé qu’elle ne s’était pas rhabillée, ce qui fit naître un sourire sur ses lèvres.

La jeune femme le sentit dans l’obscurité et releva la tête, leur nez entrant en une douce collision.

« Pourquoi ce sourire ? »

« Pour rien, je me disais que ce moment valait mieux que n’importe quel massage. »
Lui dit-il avec sincérité.

« Hum… Je ne sais pas, tu as des mains si expertes… » Avoua-t-elle en souriant à son tour.

Il apposa sa main sous son menton et leurs visages ne furent qu’à quelques millimètres l’un de l’autre.

« Dis-moi, j’espère que tu n’es pas contagieuse. » Demanda-t-il avec un brin d’inquiétude.

« Ce n’est pas grave, si je l’étais, ce serait à moi de te masser. » Lui fit-elle remarquer sans bouger.

« Avec plaisir. » Réplica-t-il, néanmoins hésitant.

Il ne pu douter plus longtemps car à sa surprise, Scully caressa ses lèvres des siennes. Mulder crut fondre sur place sous la douceur de sa peau et l’attira encore plus près de lui pour répondre à son invitation. Ils purent enfin, au cours de la nuit, approfondir leur baiser, ainsi que tout ce qui faisait l’unicité de leur relation.

FIN
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